Lutte contre le paludisme en 2016 : Le ministère de la santé dresse le bilan de la campagne

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Dix millions trois cent vingt et un mille sept cent quarante un (10 321 741) Moustiquaires imprégnées d’insecticides à longue durée d’action (MILDA) ont été distribuées à quatre millions cent quatre-vingt et un mille quatre cent soixante-huit ménages (4 181 468) en 2016 avec pour un taux de couverture de 97,41%. C’est le bilan officiel de la campagne écoulée de distribution universelle des MILDA que dresse le ministère de la santé au cours d’un atelier de restitution ce mardi 24 janvier 2017.

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Après l’implémentation, place au bilan de la lutte contre le paludisme. Selon les données officielles, cette maladie a été à l’origine de 45% des motifs de consultation, 45,6% des motifs d’hospitalisation et 25,2% de décès dans les formations sanitaires.

Au regard de ces chiffres évocateurs et dans l’optique « de réduire le fardeau du paludisme », le ministère soutenu par le fonds mondial et l’agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) et appuyer par l’OMS et l’UNICEF a choisi la piste de prévention et de lutte qu’est l’utilisation des MILDA. Les efforts conjugués ont permis de distribuer 10 321 741 moustiquaires imprégnées d’insecticides à 4 181 468 ménages.

La campagne écoulée visait en outre à accroître l’utilisation d’au moins 80% après les étapes de 2010 et 2013. Désagrégé, ce taux visait à octroyer une MILDA pour 02 personnes avant la fin de l’année 2016, amener à 90% des Burkinabè à connaitre l’intérêt et l’utilisation des MILDA et donc à y adhérer.

La distribution ayant lieu entre le 15 et le 18 juillet 2016 sur toute l’étendue du territoire, les autorités sanitaires prennent le temps d’observer le résultat.  « Il est important lorsque vous êtes dans une dynamique, de vous arrêter, de faire le point de ce qu’il y a comme contrainte liée à vos actions et de donner de nouvelles orientations », a justifié le colonel Traoré Ousmane, gouverneur de la région de l’Est, représentant du ministre de la santé.

Avant la clôture de l’atelier qui devra permettre d’énumérer les points d’ombre qui ont émaillé la campagne, il a laissé entendre que des contraintes ont été relevées çà et là. Ce sont la reproduction tardive des outils de la campagne, la rupture des bons de MILDA au cours du dénombrement des ménages, le dépassement du nombre de personnes recensées et des besoins en moustiquaires imprégnées.

Le représentant du ministre a exhorté les participants venus des quatre coins du pays à énumérer sans complaisance les nœuds et goulots d’étranglement pour une plus grande efficacité et efficience lors des prochaines campagnes de distribution.

Oui Koueta

Burkina24

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Oui Koueta

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