Interprétation de la parole divine : La FEME prend le taureau par les cornes

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En attendant le démarrage effectif des activités de la Faculté de théologie, la Fédération des églises et missions évangéliques (FEME) se focalise sur la formation des pasteurs. Sous le thème « Interprétation postcoloniale de la Bible : quelle compréhension pour une paix sociale », elle a organisé un colloque de trois jours pour pousser à une réflexion approfondie autour des enjeux de l’herméneutique biblique et pour explorer des pistes d’interprétations favorisant l’approfondissement de la foi chrétienne, le maintien de la paix et de la cohésion sociale.

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« C’est à partir de l’interprétation, qu’on peut faire d’un texte fondateur,  meurtrier ou salvateur en ce sens que le texte lui-même garde son sens originel ». L’assertion est de Simon Ramdé, l’un des conférenciers et auteur de « L’expérience spirituelle des jeunes en difficulté du centre d’accueil et de réinsertion sociale de Salbisgo », paru en 2015.

Elle est partagée par le pasteur Samuel Yaméogo, président de la Fédération des églises et missions évangéliques. « Tout dépend de l’interprétation. Si l’interprétation est mal faite, on peut comprendre le message divin maladroitement et se servir maladroitement », affirme-t-il. Et pour éviter que cela se produise, il y a lieu selon lui de comprendre « la lettre et l’esprit » de la parole de Dieu.

De l’ouverture d’une faculté de théologie

Le colloque, explique le pasteur Samuel Yaméogo, est un prélude, un avant-goût que la FEME se propose de donner dans la future faculté de théologie pratique et de sciences religieuses. Il répond également à la volonté d’augmenter les connaissances des pasteurs. « C’est la rentrée des écoles bibliques. C’est maintenant le moment de leur rafraîchir la mémoire et leur apprendre à servir l’église », justifie le président de la FEME. Le pasteur Emmanuel Sangaré, représentant des participants s’est dit « satisfait » de la rencontre de même que   de la « grossesse en vue ».  

Observant une halte sur l’ouverture de la faculté prévue pour octobre prochain, le président de la FEME a tenu à préciser que le programme proposé n’est pas une réplique à l’existant à savoir qu’il ne reproduira pas les programmes déjà enseignés par les différentes facultés dans le pays, mais plutôt axé sur l’enseignement de la parole de Dieu.

Consolidation de la paix sociale

Le choix du thème axé sur l’interprétation n’est pas fortuit non plus. L’interprétation faite des textes fondateurs de  la parole divine étant en partie à l’origine de la radicalisation dans le monde. Et pour le pasteur Daniel Kambou, c’est maintenant qu’il faut agir. « A l’allure où les choses vont dans notre monde, si nous pouvons saturer le pays de facultés de théologie, cela ne serait qu’un plus pour faire avancer le royaume de Dieu. Pourvu que nous le fassions en harmonie les uns avec les autres », argumente-t-il. Cela permettra en outre selon lui que le Burkina demeure ce « lieu où les religions vivent pacifiquement ensemble ».

Oui Koueta

Burkina24

                                             

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Oui Koueta

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