Côte d’Ivoire: Après leur soulèvement les mutins demandent pardon à Alassane Ouattara
Adiaké a retrouvé depuis ce jeudi 9 février 2017 la sérénité avec le retour en caserne des forces spéciales qui se sont mutinées deux jours auparavant. Peu avant 12h, ce jeudi, le haut commandement de l’armée ivoirienne s’est rendu dans cette ville à une centaine de kilomètres à l’est d’Abidjan pour ramener ces militaires à la raison.
Le ministre ivoirien chargé de la Défense, Alain Richard Donwhai au sortir des échanges avec les forces spéciales stationnées à Adiaké a déclaré que « l’incident est clos».
Le ministre a indiqué que le chef d’état-major des armées et le patron des forces spéciales ivoiriennes ont reçu de la part des mutins d’Adiaké une demande de pardon pour ce qu’il considère eux-mêmes comme « un égarement ».
Selon une autre source, le chef d’Etat Major Général de l’armée ivoirienne, le général Touré Sékou et le commandant Lassina Doumbia, le patron des forces spéciales, sont allés en délégation avec les mutins pour faire amende honorable auprès des notables et autorités de la région : la sous-préfète, le maire et le chef du village d’Adiaké.
Cette délégation s’est par la suite rendue à l’hôpital de la ville où une femme et un adolescent ont été blessés par des balles perdues.
Toutefois, insiste-t-on du côté des autorités, aucun accord n’a été conclu avec les militaires mutins qui réclamaient des primes de douze millions de francs CFA et l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail, même si sur ce dernier point, le ministre Donwhai a assuré que le gouvernement auquel il appartient en fait une priorité à travers la loi de programmation militaire, déjà ébranlée pour l’ensemble des soldats du pays.
Selon le chercheur Arthur Banga, universitaire et spécialiste des questions de défense, interrogé par un confrère, cette mutinerie pourrait être la dernière car selon lui, « si on s’en tient aux déclarations officielles du gouvernement, cette fois-ci il n’y a pas eu de primes, ce qui montre la fermeté du gouvernement, qui ne veut plus ouvrir les vannes financières.»
Pour le chercheur, le gouvernement a discuté, uniquement, parce qu’il s’agit d’un corps d’élite. « Je parie aussi que si ça avait été une autre unité que les forces spéciales, on ne serait même pas allé aux négociations», a-t-il indiqué.
Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU Correspondant de Burkina24 en Côte d’Ivoire
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N’ importe quoi. Un corps dit d’ elite qui « s’egare » et qui dmande pardon, est-ce encore un corps d’ elite? Le corps d’ elite, c’ est un tout indissocial. Il y a l’ expertise technique avec l’ elite mais il y a aussi les dispositions dont on doit s’ attendre d’ un tel corps.C’est du n’ importe quoi! C’est ADO que les rebelles vont toujours niquer avec une pine de cheval.
Comme un phénomène de mode!