« Sourou, province des mille victoires. Tougan, tout gagner !»
Le Sourou et le Nayala ont décidé d’enterrer leur querelles intestines pour de bon et de regarder tels des membres d’une seule et unique famille dans la même direction. Il s’agit d’unir leurs forces pour le développement du « grand » Sourou, « province des mille victoires ». Les ressortissants des deux provinces ont organisé les 48 heures de solidarité au Sourou/Nayala.
« Sourou, province des milles victoire. Tougan, tout gagner». Ces propos, Youssouf Simboro les attribue au Capitaine Thomas Sankara. « Hélas », soupire le coordonnateur du collectif des associations et groupements pour la coordination des actions de développement du Sourou/Nayala. Pourquoi hélas ? « C’est nous à chaque fois que Dieu nous donne un fils ou une fille, au lieu de l’aider à monter dans l’arbre, nous essayons de tout mettre en œuvre pour qu’il revienne sur terre comme nous », déplore Youssouf Simboro.
Ces « querelles inutiles », le Premier ministre, parrain de l’initiative les déplore également, parce que « comme l’histoire nous l’enseigne, a dit Paul Kaba Thiéba, partout où ont régné la désunion et la discorde entre fils et filles, le développement a été retardé et a même été confisqué ».
Le coordonnateur du collectif des associations lui a été plus dur lors de son intervention comme pour choquer et faire un effet immédiat sur toute l’assemblée. « De façon honnête et sincère, nous devrions nous regarder dans le miroir, nous devrions avoir honte, nous devrions nous dire, il est temps d’arrêter », a martelé Youssouf Simboro.
Quant à ceux qui ne sont pas prêts d’accéder à cette requête, le coordonnateur du collectif a été on ne peut un peu plus clair. « Ils croiseront désormais le collectif présent ici », leur a-t-il lancé. Le maire de Tougan Edouard Zerbo a lui aussi donné de la voix. Il a insisté sur la nécessité pour le Nayala et le Sourou à regarder dans la même direction car, dit-il, « ils ont plus que besoin de l’union et de la solidarité de ses fils et filles pour amorcer le développement »,
Les maître-mots lors de la cérémonie de clôture le 19 février à Tougan, c’était surtout entente, solidarité, unité, fraternité. Des valeurs que le parrain à exhorter les ressortissants des 2 provinces à cultiver et à enseigner à leurs enfants. Et pas seulement. « C’est une nécessité absolue pour que nos provinces, notre région et le Burkina Faso puissent connaitre un développement et faire reculer la pauvreté », a dit le Premier ministre.
Oui Koueta
Burkina24
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