Neem : Sommet sur un « or vert »

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Partis du constat que le Neem c’est « l’or vert », les responsables de Burkina Neem fondation (BUNEF) entendent faire de cet arbre aux multiples vertus thérapeutiques une « source de revenus sûre». Dans l’optique de sensibiliser davantage sur les vertus thérapeutiques et économiques de cet arbre, il est prévu la tenue du 24 au 26 mai prochain à Ouagadougou, le 1er sommet panafricain sur le Neem.

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Le président de Burkina Neem fondation (BUNEF) Abert Ouédraogo et ses collaborateurs nourrissent l’espoir que plusieurs entreprises seront créées à l’issue de la rencontre de Ouagadougou pour valoriser le Neem qu’ils appellent aussi « l’or vert ». Ils entendent de ce fait « faire du neem une source de revenus sûre et une solution au développement durable ». D’où l’adoption du thème « Le Neem africain : réalité actuelle et futur potentiel ».

Le Dr Doudou Faye, entomologiste agronome, président de Neem of Africa a expliqué que le neem vaut plus que ce qu’on en fait sur le continent africain. Il a cité l’exemple de l’Inde où les vertus de l’arbre ne sont plus à prouver. La preuve réside selon lui dans le nom que lui ont donné les habitants de ce pays : « la pharmacie du village ».

Une dénomination similaire en serait faite également sur le continent africain selon M. Faye. Selon lui, en Swahili, la traduction de l’appellation qu’on donne au neem, c’est « la cure de 40 maladies ». Lui qui a confié avoir fabriqué de la pâte dentifrice à partir de l’arbre depuis 15 ans, juge que c’est « pour ne pas dire plus ». Toute chose qui lui fait dire que «l’Afrique est assise sur une mine d’or ». Une mine dont il faut commencer l’exploitation avant, dit-il, que « l’Occident vienne faire ça à notre place, c’est-à-dire nous donner un sac vide et partir avec le reste ».

Ce qui pourrait ne pas tarder selon l’entomologiste. Surtout après que les Nations Unies ont décrété que le neem était  « l’arbre du 21 ème siècle ». A l’en croire, rien n’est « indispensable » dans cet arbre duquel tout ce qui provient est « utilisable » des feuilles aux racines, de l’écorce à la tige sans omettre les fleurs.

En guise d’exemple, il a cité le paludisme, cette maladie responsable de tant de morts sur le continent. Le neem peut combattre les larves des moustiques dans les étangs pour les empêcher  adultes. Bref, pour le Dr Doudou Faye, « le ciel n’est même pas la limite avec tout ce qu’on peut faire » avec le neem.

Oui Koueta

Burkina24

 

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Oui Koueta

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Un commentaire

  1. Cher Mr. Oui Koeta
    J’ai lu avec plaisir votre bel et eloquent article a l’issue de notre conference de presse en date du 3 Mars 2017 a la salle de conference du Ministere de l’Environnement du Burkina Faso. J’aimerai y amener une toute petite correction. J’ai dit que pendant 15ans j’utilise la pate dentifrice a base de neem et non sa fabrication industrielle.
    Nous travaillons a partir de Africa Bound Corporation/Neem of Africa (ABC/NoA) dans laquelle Burkina Neem Foundation pour la valorisation de cette manne africaine. Le Sommet Pan Africain sur le Neem (SPAN) sera un coup d’envoi qui vient a son heure. Bien a vous. d.d.f.

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