Lutte contre le terrorisme : Simon Compaoré appelle à l’union contre le mal

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Après la région du Nord le 8 avril 2017 et depuis ce matin 9 avril, le ministre de la sécurité poursuit sa tournée dans le Sahel. Tantôt pour dire « bravo », saluer l’esprit de sacrifice et le dévouement au travail des enseignants, des policiers, des gendarmes et des militaires, tantôt pour appeler à la collaboration populations-forces de défense et sécurité et vice-versa, parce que « sans sécurité, pas de développement ».

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Tellement matinale, ce que nous avons pu vérifier lors d’une journée passée avec lui, c’est tôt le matin à 4h50 ce 9 avril que le ministre de la sécurité Simon Compaoré a quitté Ouahigouya pour arriver à Sollé, localité située à 90 kilomètres de la capitale de la région du Nord.

Après avoir procédé à la montée des couleurs avec le personnel du commissariat de Sollé, le ministre leur a fait part de sa « fierté » à leur endroit pour tout ce qu’ils font pour les populations de la localité.

Avant de prendre congé d’eux, il les a invités à « surtout entretenir de bonnes relations avec les citoyens », une attitude qui devrait selon lui leur permettre de mener à bien leurs missions.

Après les policiers, les échanges se sont poursuivis avec les forces vives pour leur signifier la nécessité d’une collaboration avec les forces de sécurité pour plus de sécurité pour tous.

Et pour cause, dit-il, « sans sécurité, pas de développement ». Aux enseignants présents à la rencontre, Simon Compaoré leur a adressé un message personnalisé. « Je salue le patriotisme et le dévouement au travail de tous les enseignants », leur a-t-il dit.

Région du Sahel                                                      

Après le Nord, le ministre s’est rendu dans le Sahel. Première escale, le commissariat de police du district de Baraboulé, le commissariat qui a été la cible d’une attaque terroriste dans la nuit du 27 février aux environs de 23h.

En attendant la construction d’un nouveau commissariat et le renforcement de l’effectif prévu, du matériel roulant et informatique a été offert aux hommes présents. Là encore, le message est presque le même.

« Je suis venu vous saluer et vous dire merci pour votre esprit de sacrifice et votre dévouement au travail », a dit Simon Compaoré aux éléments qui y ont été affectés.

Les habitants de Baraboulé lors de la rencontre avec le ministre de la sécurité. © DCPM Sécurité

Après la revue des troupes, les échanges se sont poursuivis entre le chef du département sécurité et les populations de cette localité qui était devenue la cible fréquente des terroristes.

Promettant que l’Etat veillera à remplir sa part de responsabilité. N’occultant pas la nécessité d’investissement dans la zone, et le développement n’étant possible que si la sécurité est garantie, la requête du ministre a été la suivante.

« Nous vous invitons à collaborer avec les forces de défense et de sécurité. La lutte contre le terrorisme doit être commune. Donnez-nous les bonnes informations pour qu’on prépare la défense de la région ».

Après Baraboulé, le cap a été mis sur Djibo, capitale de la province du Soum. Une halte a été observée à la brigade territoriale de gendarmerie de la ville. Là, Simon Compaoré s’est arrêté pour dire « bravo » à la troupe.

Synthèse de Oui Koueta

Burkina24

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Oui Koueta

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Un commentaire

  1. Moutchatcha Fernando.Hihihi…hohoho ! Vous vous souvenez de cette chanson qui a fait danser plus d’une personne dans les années 2005 où elle était en vogue. Citoyens et citoyennes du Burkina Faso, je veux juste à travers ce commentaire vous exhorter à esquisser quelques pas de danse et à rester optimistes dans la lutte que nos vaillantes Forces de Défense et de Sécurité(FDS) sont en train de mener contre les fous du terrorisme. C’est sûr que le ministre de la sécurité Simon Compaoré ne sait pas exceller dans cette danse car, lui, il fait la danse retro du cafoulmayé. Les saintes écritures ont prédit des vérités qui restent immuables dans le temps à savoir qu’il est difficile d’être prophète chez soi. Une vérité implacable pour le cas spécifique du Burkina, où les gens préfèrent calomnier autrui en refusant de reconnaître les mérites des uns et des autres. Les gens ont suivi la cabale politico-médiatique qui était fomentée contre Simon Compaoré dans le but de lui faire retirer le ministère de la sécurité, exactement comme le coup réussi contre le Président du Faso Roch Kaboré, qui a cédé le portefeuille de la Défense. Mais, le Chef de l’Etat par cet acte, a voulu démentir l’idée selon laquelle, les ministères de la défense et de la sécurité doivent être dirigés par des militaires et non des civils. C’est pourquoi il a cédé le ministère de la défense à un civil. Avec la traque réussie qui a abouti à la mort d’un des chefs terroristes Harouna Dicko vers Djibo, les mauvaises langues ont commencé à se taire contre le ministre d’Etat Simon Compaoré, qui a minutieusement travaillé avec les services de sécurité pour repérer et piéger ce terroriste et capturer 18 de ses disciples malveillants. Cela a beaucoup rassuré les populations du Burkina sur la capacité des FDS à faire face avec succès aux menaces terroristes. La récente opération tripartite (Burkina,Mali,Niger) avec l’appui des forces françaises Barkane ,qui est une traque contre les terroristes dans les frontières Mali-Burkina ,constitue une action d’envergure pour espérer vaincre les éléments résiduels des groupes djihadistes dans cette bande sahélienne. Fait remarquable, cette opération militaire porte un nom moaga « Panga(force) » .Cela démontre la forte implication des patrons de la sécurité burkinabè dans la planification de cette opération panga pour combattre de force ces fous du terrorisme. Aucun pays à travers le monde n’est entièrement à l’abri des surprises terroristes, en témoignent les récentes attaques en Russie, en Grande-Bretagne, en Allemagne, en France…Les faits prouvent que le succès contre le terrorisme ne repose pas seulement sur des armements de pointe mais aussi et surtout sur les renseignements de qualité par une bonne coopération entre les populations civiles et les services de sécurité. Au Burkina, on constate que les citoyens développent de plus en plus une compréhension pour la nécessité de cette collaboration. Le Burkina et l’Afrique ont un avantage par rapport à l’Europe dans cette collaboration. Car, en Afrique, nous sommes beaucoup plus solidaires contrairement à des européens qui se côtoient sans se dire un simple bonjour. Nos condoléances au peuple français pour la mort d’un de leur soldat dans l’opération Panga. Courage à cette opération, à nos FDS à leurs supérieurs hiérarchiques.

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