JMC 2017 : Le speed meeting, une occasion de nouer des contacts
Le Salon des industries de la musique est l’une des principales attractions des professionnels de la musique et des directeurs de festivals aux Journées musicales de Carthage. C’est le lieu de tisser des liens. Une dizaine de stands ont été dressés à l’occasion pour servir de « speed meeting ».
Dressé au Palais du congrès de Tunis, le Salon des industries de la musique accueille une dizaine d’acteurs artistiques et culturels. Dans ces stands de 2 mètres carrés sur 2 décorés à l’effigie de l’occupant et pas assez garnis à vue d’œil, sont disposés des brochures, des flyers, des cartes de visite, des dérouleurs servant de supports de communication des différentes structures et d’écran télé pour les plus fournis.
La modestie du lieu n’enlève en rien sa richesse sur le plan des réseautages, des rencontres et de l’apprentissage. Un rendez-vous très fructueux pour des professionnels et une véritable aubaine pour les managers, artistes, directeurs de festivals, luthiers, producteurs, chercheurs. Et ce n’est pas Achraf El Guedgad, manager marocain d’artistes, qui dira le contraire. Au deuxième jour des rencontres, il notait une trentaine de contacts dans son agenda.
Deux marchés des musiques d’Afrique subsaharienne sont présents notamment le «Kolatier» du Cameroun et le « MASA » de la Côte d’Ivoire.
Pour Luc Yatchokev, directeur du « Kolatier » dont la 9é édition de l’évènement se tient en octobre 2017, les JMC sont une vitrine pour se valoriser et connaitre les groupes musicaux émergents d’Afrique. L’idée pour lui et de créer un pont entre l’Afrique du Nord et les pays du Sud.
« On n’est jamais assez bien connu », dira Yacouba Konaté, commissaire général du MASA. Malgré son expérience, « il faut expliquer les objectifs et nos programmes et susciter l’intérêt d’autres professionnels de cette partie de l’Afrique ».
« Créativeeventsagency », cette autre agence de management et de booking s’intéresse aux nouveaux talents dans le secteur de la musique en Afrique. « On aime bien tous les gens qui sont créatifs dans la musique, les chanteurs, les danseurs, des instrumentistes. Nous travaillons à ce qu’ils deviennent professionnels et nous leur donnons la chance en leur ouvrant la porte de l’Occident, du Moyen-Orient et de l’Afrique à travers nos contacts», explique Karim, fondateur de l’agence.
Pour sa deuxième journée, le Salon des Industries de la musique a été marqué par la visite du ministre des affaires culturelles, Mohamed Zine El Abidine en début d’après-midi. Un passage réconfortant pour les exposants qui trouvent ici l’avis d’un aguerri en la matière puisque le ministre est musicien de formation et a été directeur des Instituts Supérieurs de Musique de Tunis et de Sousse et expert auprès de l’UNESCO.
Revelyn SOME
Burkina24
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