Malnutrition en Afrique de l’Ouest : Evaluation de l’arme de la formation

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 Les acteurs de la nutrition de la zone CEDEAO se sont réunis à Ouagadougou du  3  au 4 mai 2017 pour procéder à la dissémination des résultats de l’évaluation des capacités de formation en nutrition en Afrique de l’Ouest. L’atelier a été organisé par l’Organisation Ouest africaine de la santé (OOAS) en partenariat avec le ministère burkinabè de la santé.

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L’atelier qui réunit les acteurs de la nutrition de quinze pays de l’Afrique de l’Ouest du 3 au 4 mai 2017 à Ouagadougou poursuit une seule mission : s’assurer que l’arme de la formation est apte à appuyer la lutte contre la malnutrition.

C’est ainsi que pendant cette rencontre, les participants partageront les résultats de l’évaluation des capacités de formation et de recherche en nutrition dans la région et prépareront la feuille de route pour les prochaines étapes afin d’améliorer la formation en nutrition. Il est aussi question de documenter les compétences et les capacités à acquérir au cours d’un programme de formation dans le domaine de la nutrition dans la région et de discuter de la faisabilité d’un Centre régional d’excellence en matière de nutrition en Afrique de l’Ouest.

© Aujourd8 au Faso

La malnutrition constitue toujours un problème de santé publique en Afrique de l’ouest. Elle est matérialisée, entre autres, par une forte prévalence de la malnutrition chronique et aigue chez l’enfant, une forte fréquence des carences en micronutriments vitaminés A associées à un déficit énergétique chronique chez les femmes en âge de procréer.

 «Face à ce fardeau, depuis 2009, l’assemblée des ministres de la santé de la CEDEAO a adopté une résolution appelant les pays à renforcer et à développer des programmes de formation à la nutrition humaine, ainsi que les activités de recherche de nouveaux programmes de nutrition, afin de répondre au besoin de renforcement des capacités des ressources humaines, dans le domaine de la nutrition en Afrique de l’Ouest», a rappelé le directeur général adjoint de l’OOAS, Dr Laurent Assogba. C’est donc dans ce cadre que l’initiative de développer les capacités en nutrition en Afrique de l’Ouest a été mise en œuvre en 2013, a-t-il ajouté.

Au Burkina, plus d’un million d’enfants de moins de 5 ans souffrent de la malnutrition, à en croire le représentant du ministre de la santé, Hugues Hien. Il a indiqué que «dans la dynamique d’amélioration continue de la nutrition, le Burkina, à l’instar de nombreux pays, s’est fixé pour objectif, de réduire de 40%, d’ici à 2025, le nombre d’enfants de moins de 5 ans présentant une malnutrition chronique, en mettant en avant la prévention, à travers des pratiques-clés comme la promotion des pratiques optimales d’alimentation du nourrisson et du jeune enfant».

Dans cette même lancée, Hugues Hien  a poursuivi que la réponse nationale à la malnutrition a été renforcée, à travers la révision de la politique nationale de nutrition et l’élaboration d’un plan stratégique multisectoriel de nutrition et l’élaboration d’un plan stratégique multisectoriel de nutrition, afin de mettre en œuvre l’approche multisectorielle pour renforcer les interventions sensibles et spécifiques.

Mais pour combler les insuffisances, Hugues Hien, a laissé entendre que le renforcement de la nutrition dans les secteurs sensibles et spécifiques passe nécessairement, par le renforcement des capacités des ressources humaines.

Irmine KINDA

Burkina24

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