Examens scolaires : Le gouvernement et les syndicats trouvent un accord

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La coordination nationale des syndicats de l’éducation et le gouvernement ont signé un protocole d’accord ce mercredi 17 mai 2017.

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Le 5 mai dernier, la Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) réclamait au gouvernement la signature d’un protocole d’accord sur les indemnités servies aux examens scolaires du primaire, du post-primaire et du secondaire. C’est désormais chose faite. Les deux parties sont parvenues à un compromis et l’ont fait savoir ce jour en signant le protocole d’accord.

C’est tout heureux que le coordonnateur Wendyam Zongo a pris la parole après la signature du protocole. « Nous avons signé un protocole d’accord et cela traduit la volonté du gouvernement à nous accompagner », a-t-il déclaré. Ce protocole, dit-il, « va permettre aux travailleurs d’avoir un plus en ce qui concerne leurs motivations (…). Les syndicats sont responsables et nous allons travailler pour que le système éducatif puisse aller de l’avant ».

Wendyam Zongo a fait comprendre à ses camarades militants d’être patients, en attendant l’effectivité de ce protocole qu’est la signature de l’arrêté et son application. Des améliorations conséquentes ont été allouées en ce qui concerne la prise en charge des examens.

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Ainsi, la correction du CEP passe  de 150 F CFA la copie à 200 F CFA cette année et l’année prochaine, elle sera facturée à 250F CFA. Pour le BEPC, la copie passe de 300F CFA à 350 F CFA cette année et à 400 F CFA pour l’année prochaine. Pour le BAC,  la copie passe de 400 F CFA à 450 F CFA en 2017, et 500 F CFA en 2018.

Le ministre de l’éducation nationale, Jean Martin Coulibaly, se réjouit du dialogue qui a permis d’avoir un terrain d’entente. « Le dialogue paie toujours (…). Nous avons préféré aller au dialogue plutôt que d’attendre qu’il y ait un blocage »,  a-t-il affirmé au sortir de la signature du protocole. 

Le ministre a fait remarquer que l’incidence se chiffrait à plus de trois milliards de F CFA, dont 2 milliards 7 millions de F CFA pour le MENA et pour le BAC, 700 millions de F CFA. Cela montre que « le peuple burkinabè fait un effort important parce qu’il est conscient de l’importance des examens et également conscient qu’il fallait une revalorisation de certains postes qui depuis quelques années ne l’avaient pas été ».

 Le ministre a rappelé que le baccalauréat mobilise 32 000 acteurs pour 75 000 candidats, 61 000 acteurs pour 286 000 candidats pour les examens du post primaire et du secondaire et pour le CEP, 385 000 candidats pour 64 000 acteurs. Tout cela, dit-il, « pour comprendre les enjeux qui sont en place et pour lesquels le dialogue est indispensable ».

Martin Coulibaly a souhaité que ce compromis trouvé permette que les examens se tiennent à de bonnes dates, dans la qualité et les normes requises. Il promet également que le gouvernement mettra tout en œuvre pour que l’accord qui a été trouvé soit appliqué de façon stricte.

Irmine KINDA

Burkina24

 

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