La Justice ouvre ses portes à Gaoua
La 10è édition des Journées portes ouvertes du ministère de la Justice se déroule à Gaoua, dans la région du Sud-ouest, du 18 au 20 mai 2017. Plusieurs activités sont au programme pour faire découvrir à la population les différents compartiments de l’appareil judiciaire et rapprocher la justice des justiciables.
Les Journées portes ouvertes sur la justice et les droits humains organisées concomitamment dans les villes de Diébougou et Gaoua, relevant toutes deux de la région du Sud-ouest, ont pour but selon le premier responsable du département, René Bagoro, de rapprocher la justice des justiciables.
Pour lui, cette accessibilité se veut tant sur le plan géographique que financier. En témoignent des actions au cœur de son département.
Ce sont notamment la construction du Tribunal de grande instance de Koupéla, de la Cour d’appel de Fada N’Gourma, ainsi que la construction du Tribunal de grande instance de Pô et du deuxième Tribunal de grande instance de Ouagadougou courant 2017. Il y ajoute l’adoption de textes portant assistance juridique et l’approbation des statuts du fonds d’assistance judiciaire.
Les journées portes ouvertes traduisent aussi, aux dires du ministre Bagoro, la volonté de dissiper les peurs et craintes que l’institution judiciaire peut encore inspirer. Les expositions sur les acteurs de la justice et les consultations gratuites ont pour mission de briser ces dernières barrières.
Le parrain Kassoum Kambou, président du Conseil constitutionnel et l’un des fils de la région, reconnaissant que la justice a pris un coup sur sa crédibilité ces dernières années, a félicité le ministre pour les actions entreprises par son département pour améliorer ses performances.
Le maire de la ville, Fiacre Kambou, dans son allocution quant à lui, a saisi l’occasion pour soumettre ses doléances, celles de réhabiliter le palais de justice de Gaoua qui date des années 80, à défaut d’un nouveau siège, et la délocalisation de la Maison d’arrêt de Gaoua située au cœur de la ville.
« Justice et défi sécuritaire : quelle contribution pour une société de paix et de développement ? », est le thème autour duquel sont menées les réflexions pour la prise en charge judiciaire des actes de terrorisme et la gestion des dossiers qui en résultent.
Et le ministre de rappeler que le gouvernement d’ailleurs s’emploie à la mise en place d’un dispositif normatif et institutionnel.
Revelyn SOME
Burkina24
Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Suivre la chaine
Restez connectés pour toutes les dernières informations !
Restez connectés pour toutes les dernières informations !