Santé et enseignement au Burkina : Le Parlement va enquêter
Le Président de l’Assemblée nationale Salifou Diallo a annoncé que deux commissions d’enquête parlementaire vont bientôt se pencher sur les secteurs de la santé, de l’enseignement et des infrastructures publiques.
Salifou Diallo, Président du parlement burkinabè, a annoncé au cours de la clôture de la première session parlementaire de l’année 2017 ce 26 mai 2017, que deux commissions d’enquête parlementaire ont été créées par résolution.
La première va se pencher sur les secteurs de la santé et de l’enseignement. Concernant le domaine sanitaire, Salifou Diallo a précisé que la mission de la commission est de « mener des investigations dans les services de santé du pays afin de dresser sans complaisance aucune, un état des lieux, aussi exhaustif que possible de notre système de santé ». Des propositions de mesures correctives sont attendues.
Usine de chômeurs
« L’école burkinabè, au lieu de former des citoyens producteurs, capables de se prendre en charge et de participer au progrès national, est devenue « une usine de fabrique » de chômeurs et de sous-emplois. L’école burkinabè n’est pas en adéquation avec le marché du travail. Cette situation déplorable est source de désespoir pour la jeunesse ». Ce constat dressé par le président du Parlement burkinabè justifie les investigations que vont mener les députés.
L’objectif est de « faire l’état des lieux et diagnostiquer les maux qui entravent la performance de notre système éducatif du préscolaire à l’université et de proposer des mesures correctives ». L’Assemblée nationale est convaincue qu’il est «urgent de réagir de façon énergique pour refonder l’école burkinabè ».
Infrastructures de qualité
La deuxième commission est née de la volonté des députés de l’opposition, révèle Salifou Diallo. Son champ d’action porte sur la réalisation d’infrastructures publiques et l’acquisition d’équipement par les Maîtrises d’ouvrage déléguées (MOD). Le dispositif de la MOD a été adopté pour apporter un correctif aux difficultés des départements ministériels d’acquérir des infrastructures publiques de qualité. Mais cette solution n’apporte toujours pas satisfaction.
La commission d’enquête parlementaire devra donc, entre autres, «situer la responsabilité des acteurs intervenant dans le processus des Maitrise d’ouvrage déléguées dans les dysfonctionnements qui seront relevés» et formuler des recommandations.
Pour rappel, l’Assemblée nationale a déjà diligenté deux enquêtes parlementaires, l’une sur le foncier urbain et l’autre sur le secteur minier.
Burkina24
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