Burkina : Sensibilisation sur la gestion axée résultats

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L’initiative pour les résultats en Afrique (Africa for results en anglais) abrégé Afrik4R est une approche régionale de développement visant à favoriser l’intégration de la pratique de la gestion axée sur les résultats dans les politiques et stratégies des pays et des communautés régionales. Le Burkina Faso a adhéré au processus depuis 2013. Les effets sont bien visibles. Les performances de développement du pays sont en légère amélioration ou restent quasi stagnantes ou sont à la baisse par endroit. C’est à cet effet que se tient à Ouagadougou un atelier du 29 au 31 mai 2017 pour sensibiliser les acteurs de la mise en œuvre des politiques publiques, des acteurs du privé sur la nécessité d’intégrer la gestion axée sur les résultats de développement (GRD) et de favoriser les initiatives à résultats rapides (IRR) afin d’améliorer les conditions de vie des populations.

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Le programme Afrik4R a développé un outil d’évaluation en six piliers à savoir le leadership des résultats de développement, la planification des résultats, la budgétisation axée sur les résultats, la capacité institutionnelle à délivrer des biens et services, le système d’information à capacité et le système statistique de suivi et d’évaluation et la redevabilité pour des résultats.

L’évaluation de ces six piliers permet d’apprécier les performances nationales et sous régionales d’un pays. Ainsi Simon Compaoré, ministre de la sécurité représentant le Premier ministre, patron de l’évènement, laisse entendre dans son discours que le Burkina Faso a obtenu une note globale Afrik4R en 2016 de 3, 997 sur une échelle de 5 contre 3.982 en 2013 pour les piliers relatifs au leadership pour des résultats, la planification des résultats et la budgétisation axée sur les résultats.

Il montre une stagnation des performances relatives aux capacités institutionnelles à délivrer des biens et services, la redevabilité des résultats ainsi qu’à l’intégration régionale.

Au titre de la gestion d’informatisation des capacités et le système  statistique, suivi et évaluation, la performance est en baisse,  passant de 3,98 sur 5 en 2015 à 3,16 sur 5 en 2016.

En dépit de cette performance générale satisfaisante, des défis restent encore à relever aussi bien au plan national qu’en matière d’intégration régionale pour la satisfaction des populations.

Pour ce faire, la semaine sur la gestion axée sur les résultats de développement (GAR) qui se tient à Ouagadougou offre une occasion d’échanger sur les meilleures pratiques de promotion et de culture des résultats de développement à l’initiative à résultats rapides (IRR), qui consiste selon l’approche, à réaliser des activités sur une période relativement courte de 100 jours.

Des leaders politiques et administratifs, du secteur privé et de la société civile participent à cet atelier de haut niveau et se formaliseront avec la mise en œuvre d’initiative à résultats rapides (IRR).

Une vue des participants

La gestion axée sur les résultats de développement, explique Rosine Sory Coulibaly, ministre de l’économie et des finances dont le département assure la coordination et son secrétaire général le point focal de Afrik4R, « n’est pas un concept nouveau mais il n’est pas ancré dans notre administration ». Le concept a plusieurs éléments, l’obligation de rendre compte,  la  rationalisation et l’optimisation des ressources.

Des représentants des membres du gouvernement présents à la cérémonie d’ouverture

En terme résumé dit-elle signifie « travailler dans le sens de résultats palpables, tangibles », d’où l’importance que « les premiers responsables de l’administration montrent le leadership requis et que les cadres de l’administration puissent être formés et mis à niveau  pour que dans le travail de tous les jours, ils puissent travailler et atteindre le développent et  non juste travailler pour travailler ».

Antoinette Batumubwira, representante de la BAD

La Banque africaine de développement (BAD) en partenariat avec la fondation africaine pour le renforcement des capacités, qui accompagne, finance les activités, souhaite elle aussi voir des résultats. Et sa représentante, Antoinette Batumubwira, de signifier que « ce n’est pas seulement une banque commerciale qui fait du business. Quand elle fait des prêts, elle souhaite que les projets qui sont menés et exécutés puissent changer la vie des populations », d’où son intérêt d’accompagner les pays à trouver les meilleurs mécanismes pour axer la gestion de leurs ressources sur les résultats.

A cet effet, Simon Compaoré,  lisant le discours, a laissé entendre que  l’adoption de ce concept comme méthode d’opérationnalisation du PNDES dont l’objectif de réduire l’incidence de la pauvreté à moins 35% d’ici 2020 contre 40% actuellement est des plus pertinents.

« Des résultats obtenus en 2016 sont encourageants », dit-il et cite  entre autres à titre illustratif le taux de croissance du PIB ayant augmenté de près de 2 points en passant de 4 .0 % en 2015 à 5.9 en 2016, l’amélioration du taux d’accès à l’eau potable 71% en 2015 à 72,4% en 2016.

La cérémonie d’ouverture a connu la participation des plus hautes autorités, des membres du gouvernement et de l’Assemblée nationale.

Revelyn SOME

Burkina24

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