Burkina : L’avenir de la médecine en réflexion
Les 10e journées du médecin et du 6e congrès ordinaire de l’Ordre national des médecins du Burkina Faso se tient du 1er au 3 juin 2017 à Ouagadougou. La cérémonie d’ouverture a été marquée par la présence du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. C’était ce jeudi 1er juin 2017.
« Pratique médicale au Burkina Faso : actualités et perspectives », c’est sous ce thème que se tiennent les 10e journées du médecin du Burkina Faso 2017 du 1er au 3 juin 2017 à Ouagadougou. Une activité organisée par l’Ordre national des médecins du Burkina Faso (ONMBF).
« La médecine générale au Burkina Faso : Champs de compétences et perspectives », « la médecine libérale au Burkina Faso », « le médecin et la justice » et « l’état des lieux et les perspectives des ordres professionnels de santé dans le monde et le cas particulier du Burkina Faso » tels sont les sous-thèmes qui seront débattus au cours de ces journées.
Cette activité s’inscrit dans la volonté de l’Ordre national des médecins du Burkina Faso d’œuvrer au quotidien pour la formation continue des médecins. Ces journées seront suivies du 6e congrès ordinaire de l’ordre des médecins qui verra le renouvellement des membres du bureau du conseil national de l’Ordre des médecins, qui se tient chaque deux ans.
Pour cette année, deux projets sociaux seront mis sur la table. Il s’agit du projet Cité du médecin et celui d’installation des médecins en exercice libéral en association. La cérémonie d’ouverture, ce jeudi 1er juin 2017, a été marquée par la présence des présidents des ordres des médecins de l’espace UEMOA notamment le Bénin, le Mali, le Niger et le Sénégal.
Le président de l’ONMBF, Pr Ali Niakara, a fait comprendre que l’ordre veut réglementer l’exercice de la profession et extirper de ses rangs « des faux médecins et des charlatans de tous genres ».
Il précise que le thème a été demandé par les médecins eux-mêmes. « La médecine évolue dans le temps. Il est important que ces journées fassent une halte sur la problématique de la médecine et celle du médecin généraliste », a-t-il ajouté.
Pour le ministre de la santé, Nicolas Meda, le Burkina compte 2200 médecins. Pourtant l’OMS recommande 1 médecin pour 5 000 habitants. Il explique que pour arriver à cela, il faut atteindre un nombre de 4 000 médecins. « Mais avec l’ordre des médecins et les universités, il y a un engagement de multiplier et de régionaliser la formation » a-t-il dit.
En rappel, l’Ordre national des médecins du Burkina Faso a été créé par la loi 028/2012/AN dont une des missions consiste à offrir un service de santé de qualité aux côtés du ministère de la santé.
Jules César KABORE
Burkina24
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