L’accord de Paris en débat à Ouagadougou
L’association Média’vert et NATURAMA ont organisé une conférence débat ce jeudi 15 juin 2017 à Ouagadougou sous le thème « accord de Paris sur le climat : quelle chance de succès dans un contexte de changements politiques mondiaux ».
L’objectif de cette conférence débat est de donner l’occasion à des spécialistes avertis du thème de partager ce qu’ils savent et de permettre à un public issu de divers horizons professionnels de discuter autour du thème et de renforcer leurs capacités.
Tous les panélistes ont reconnu la pertinence du thème de cette 3è édition qui est d’actualité. Le premier exposé fait par Maturin Sanou a porté sur : « quel enseignement peut-on tirer du COP 22 ? ». Pour lui, cette participation a été très bénéfique car la délégation a participé à plusieurs journées sur invitation à des panels. Sur le plan du partenariat, la délégation a pu rencontrer plusieurs partenaires. Des initiatives ont été prises dénommées « initiatives africaines ».
Idrissa Zèba affirme que la société civile burkinabè a été impliquée dans toutes les activités de la COP 22. La société civile attendait de cette rencontre qu’elle permette d’élaborer et de finaliser le programme de travail visant l’entrée en vigueur de l’accord de Paris. Ce qui intéressait la société civile est le déblocage des finances pour la mise en œuvre des projets concrets d’adaptation dans le cadre du fonds vert pour le climat.
De la COP 15 à la COP 22 au Danemark, la société civile burkinabè participe aux délégations officielles nationales et le directeur exécutif de NATURAMA se réjouit. A la suite de ses deux exposants, vient l’exposé tant attendu : « les chances de succès de l’accord de Paris ».
Elle a été animée par Mamadou Honadia. Pour lui, Paris a été un espoir avec ses insuffisances. L’accord de Paris a été accepté parce qu’il fallait sortir d’une situation inexplicable. Cet accord devrait entrer en vigueur avant la conférence de Marrakech et cela veut dire que l’accord de Paris était un accord politique qui est favorable pour les pays développés.
Quant au retrait des Etats-Unis, il était prévisible car en négociation on défend les intérêts de son pays avant de défendre ceux du groupe. Cependant, le retrait des Etats-Unis n’est pas immédiat car selon les textes de l’accord, il lui faut quatre ans pour officiellement quitter l’accord et au conférencier d’ajouter qu’il ne faut pas s’alarmer. Rendez-vous est donc pris pour la quatrième édition.
Aimé KPODA (Stagiaire)
Burkina24
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