Santé : Le Burkina veut « en finir » avec le palu et la tuberculose

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Le Burkina Faso commémore en différé et conjointement les Journées mondiales de la santé, de la lutte contre le paludisme et la tuberculose ce jeudi 6 juillet 2017, à Ouagadougou. 

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Le paludisme et la tuberculose sont les deux maladies qui ont été mises en exergue pour la célébration de la Journée mondiale de la santé au Burkina.

En dépit des moyens déployés par le gouvernement, le paludisme demeure le premier motif de consultation, d’hospitalisation et de décès au Burkina. Les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans sont les plus vulnérables.

Quant à la tuberculose, elle reste toujours une préoccupation majeure. De nouveaux cas sont enregistrés et selon une étude de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) de 2016, sur 9 000 nouveaux cas et de rechutes attendus, 5 671 ont été identifiés au Burkina.

Contre ces deux endémies, «des efforts doivent être encore déployées par le gouvernement», rappelle la représentante de l’OMS au Burkina, Alimata J. Diarra Nama.

Nicolas Meda, ministre de la santé

« En finir avec le paludisme » est le thème et  l’objectif que se  fixe le ministère de la santé. Les moyens existent. «Nous pensons que cela est possible. Il suffit d’agir », dit le chef du département, Nicolas Méda,  expliquant que «des pays ont  utilisé les outils actuellement disponibles  et qui sont proches de l’élimination du paludisme».

Il annonce aussi la disponibilité pour bientôt d’un vaccin pour améliorer l’arsenal. «Voilà pourquoi nous disons que nous sommes capables d’éliminer le paludisme au Burkina Faso », a-t-il lancé.

Cependant, l’élimination de la maladie ne saura se faire rapidement et efficacement, a-t-il rappelé, sans la contribution des communautés et des partenaires. Et l’ambassadeur des Etats-Unis au Burkina, Andrew Young, d’annoncer que l’aide apportée à la lutte en 2017 passera de 4 milliards à 8,4 milliards de F CFA.

Face à la tuberculose, le gouvernement opte aussi de «s’unir pour mettre fin à la tuberculose, ne laisser personne de côté ». La persistance de la maladie est due au comportement des populations peu favorables à la lutte, déplore le  ministre de la santé, Nicolas Méda.

Les représentants des meilleures formations sanitaires au Burkina

La Journée mondiale de la santé a été célébrée le 7 avril. La célébration en différé, et conjointement avec  d’autres journées au Burkina, est justifiée par le manque de moyens financiers.

Alimata J. Diarra Nama, représentante de l’OMS au Burkina

Cette année, l’action mondiale pour la santé a été mobilisée autour de la santé mentale, notamment la dépression. La représentante de l’OMS informe que la dépression est la principale cause d’incapacité à l’échelle mondiale et représente la deuxième raison de décès chez les jeunes de 15-29 ans.

  «800 000 personnes décèdent par suicide. La dépression est pourtant évitable et traitable si elle est diagnostiquée tôt,  sinon elle peut devenir une maladie grave et conduire au suicide », dit-elle.

 Pour ce faire, elle lance un appel aux gouvernants à l’inclure dans leurs programmes nationaux de développement sanitaire.

Le ministre reconnaissant que la maladie est d’actualité mais peu abordée dans notre contexte,  s’accorde qu’il importe par conséquent d’en parler. «Une étude de l’OMS montre que les pertes économiques de plus de 1000 milliards  de dollars par an sont  générées par la dépression et l’anxiété», révèle-t-il.

« La dépression, c’est quelqu’un qui est triste à mourir. On sait d’où ça peut venir. Avec le chômage (…),   la perte d’un être cher, la consommation de la drogue, l’alcool, c’est commun à nous tous. Quelqu’un qui est déprimé, c’est  c’est quelqu’un qui ne produit pas, c’est quelqu’un qui nous fait perdre des ressources», a détaillé le ministre. 

La cérémonie de commémoration de la santé a été ponctuée de sketch de sensibilisation et de remise de trophées et d’attestations aux meilleures formations sanitaires.

Revelyn SOME

Burkina24

 

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