Roch Kaboré aux opposants : « Le Burkina est un pays de savane »
Le Président du Faso a accordé une interview à quatre médias (deux du Burkina – Sidwaya et Le Pays – et deux de la Côte d’Ivoire – Fraternité Matin et L’Intelligent d’Abidjan) sur l’actualité nationale. Il a répondu aux critiques de Zéphirin Diabré et de Ablassé Ouédraogo.
Président silencieux ? Non, répond Roch Marc Christian Kaboré. Il estime simplement qu’il ne devrait pas faire des sorties sur tous les sujets, mais uniquement sur ceux qui sont importants. « Je pense qu’en tant que chef de l’Etat, je dois parler quand c’est utile », dit-il. « Les gens souhaiteraient que, tous les jours, quand il y a un petit problème, je parle. A la fin, cela n’aurait plus d’intérêt. Le président doit être, quand même, la dernière barrière qui tranche les questions », a-t-il ajouté, précisant que le rôle de la réaction quotidienne incombe au gouvernement.
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« Je ne suis pas une carpe ». Cela dit, le Chef de l’Etat, interrogé, a réagi aux critiques de l’opposition. A commencer par Ablassé Ouédraogo, le Président du Faso Autrement, qui estime que le Burkina n’aurait pas d’avenir avec le Plan national de développement économique et social (PNDES). « Si le raisonnement est à ce point primitif, on ne s’en sortira pas », a commenté Roch Kaboré.
« Critique facile »
Rappelant que le PNDES a été validé au plan international, les ardeurs devraient être focalisées sur le développement du pays. « Si l’on construit pendant que d’autres détruisent, il est évident qu’on ne pourra pas avancer. C’est pourquoi je préfère interpeller les auteurs de ce genre de déclarations à se mettre plutôt au travail. D’autant que le Burkina Faso est un pays de savane, on se connaît tous. Chacun a eu l’occasion de montrer ce qu’il pouvait faire. Ce sont des tirades qui n’ont pas d’intérêt pour nous ». Fin de citation.
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La récente sortie de l’opposition politique contre le projet de loi sur le Partenariat public-privé a également été abordée. Estimant que l’opposition ne devrait pas verser dans « la critique facile », Roch Kaboré a souhaité que les propositions des opposants soient constructives.
« Ce n’est pas parce que ce sont les critiques du CFOP que nous n’allons pas les prendre en compte. Pour le reste, c’est chacun selon sa conscience et en dernier ressort, le peuple burkinabè sera notre juge à tous », a conclu le locataire du palais de Kossyam.
Burkina24
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