Cameroun: Doutes sur la CAN 2019 ?

publicite

Le ministre des sports camerounais est monté au créneau pour taire la rumeur sur le désistement probable de son pays dans l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations de Football dont la tenue est prévue dans deux ans, soit en 2019.

La suite après cette publicité

 « Je voudrais rassurer l’opinion nationale et internationale, que malgré les contraintes liées à la conjoncture économique actuelle et à la préservation de la sécurité de notre pays le gouvernement est totalement engagé sous la très haute impulsion du président Paul Biya à remplir le cahier de charges de la CAF. L’examen général de l’état des infrastructures nous permet de relever que sur les 32 stades dont disposera le Cameroun, les 11 qui ont servi pour la CAN 2016 sont prêts, disponibles et fonctionnels. Les 21 autres sont en construction ou à réhabiliter. Parmi ceux-ci, 14 sont à réhabiliter. Il reste 7 à construire. Avec les travaux des plus prestigieux, le stade de Douala Japoma et d’Olembe à Yaounde », s’est voulu rassurant Pierre Ismael Bidoung KPWATT, ministre camerounais des Sports.

Selon les experts sur la question de la CAN, la tâche ne devrait pas être aisée pour le Cameroun en ce sens que cette compétition associera pour la première fois au cours d’une phase finale 24 pays.

Selon Atangana Fouda, spécialiste des questions de football, « tous les stades qui étaient destinés à cette CAN 2016 sont encore en chantier pour la plupart et il y a des finitions à faire. Maintenant on s’est dit peut-être qu’avec le temps, on pourrait organiser la CAN 2019 avec des stades de 50.000 et 60.000 places. Je ne sais pas pourquoi on a besoin de faire des stades de 50.000 places au Cameroun pour un pays qui a des problèmes conjoncturels et surtout avec d’autres priorités qui se présentent. Maintenant on n’a pas véritablement respecté nos délais techniques pour construire des stades pour 16 équipes. Aujourd’hui, on nous donne un cahier de charges de 24 équipes. Je crois que c’est très compliqué »,  déclare-t-il avec autant de scepticisme.

Son avis coïncide avec celui de plusieurs autres analystes, estimant que le délai de deux ans est matériellement très court pour la construction de stades de 50.000, voire 60.000 places.

Kouame L.-Ph. Arnaud KOUAKOU                                                                                                                 Burkina24

Source: Africanews

 

❤️ Invitation

Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Burkina 24 Suivre la chaine


Restez connectés pour toutes les dernières informations !

publicite


publicite

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
×