Burkina : Forces de sécurité et journalistes veulent travailler « main dans la main »
« Collaboration entre journalistes et forces de sécurité » et « Traitement des informations opérationnelles par les médias». Tels ont été les thèmes du panel organisé le jeudi 27 juillet 2017 par le Club des étudiants en communication et journalisme de l’université de Ouagadougou.
La salle de conférence de l’IPERMIC (Institut panafricain d’études et de recherche sur les médias, l’information et la communication) a abrité le 27 juillet 2017 un panel ayant pour objectif d’améliorer le climat entre les forces de défense et de sécurité et les journalistes.
La rencontre vise un meilleur renforcement des relations entre ces deux corps. Selon les organisateurs, elle compte faciliter un meilleur traitement des informations liées à la sécurité. Au cours de ce débat, plusieurs points ont été abordés et éclaircis.
« Nous travaillons justement à ce qu’il y ait un bon compromis, un juste milieu pour permettre à chacun de faire correctement son travail et c’est comme ça qu’on va y arriver. Il faut que chacun respecte le travail de l’autre. Il faut effectuer un communiqué conjoint entre les forces de l’ordre et les associations des journalistes pour exprimer la collaboration entre elles », a déclaré le Capitaine Guy Hervé Yé. Il a également loué l’initiative du club des étudiants qui s’ajoute à d’autres initiatives qui, selon lui, permettent aux deux corps de mieux comprendre le travail de l’autre.
« Pour une bonne collaboration entre les forces de l’ordre de défense et de sécurité et les journalistes, il faut multiplier les occasions d’échanges entre ces deux corps, parce que c’est quelque fois le manque de compréhension qui envoie les difficultés sur le terrain », a indiqué un panéliste, Paul Miki Rouamba, journaliste. Il a ajouté qu’il faut permettre aux deux corps d’échanger sur leurs préoccupations particulières.
« Il faut dire que c’est un thème d’actualité et d’intérêt général. Nous en tant que futurs journalistes et communicateurs, nous avons voulu comprendre et apporter aussi notre contribution au renforcement des relations entre ces deux corps et faciliter le traitement de l’information lié à la sécurité. Il faut qu’ils se mettent ensemble pour travailler main dans la main », a expliqué Farida Elodie Sawadogo, présidente du club des étudiants en communication et journalisme de l’université de Ouagadougou. Elle a affirmé qu’à l’issue de ces échanges, « ils sont aptes à être de bons journalistes dans le futur« .
Yasmine Fabienne SANON (stagiaire)
Burkina 24
Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Suivre la chaine
Restez connectés pour toutes les dernières informations !
Restez connectés pour toutes les dernières informations !