Mouvement des chauffeurs routiers : « Les piquets de grève ne seront levés que lorsque le gouvernement aura réagi »
A Bobo-Dioulasso, le mot d’ordre de grève lancé par l’Union des transporteurs routiers du Burkina (UCRB) est suivi par les chauffeurs. Toutes les cinq entrées de la ville sont restées bloquées durant presque toute la journée du mercredi 9 août 2017, ou du moins jusqu’à l’heure où nous tracions ces lignes.
C’est depuis 6h que les piquets ont été installés. Et selon le président de la section ouest de l’Union des transporteurs routiers du Burkina, Bamory Sanogo, ces piquets ne seront levés que lorsque le gouvernement aura réagi pour s’excuser après les propos du ministre de la sécurité.
Seuls les gros porteurs, les véhicules de transport étaient bloqués au niveau des différents corridors de Bobo. L’accès est toutefois autorisé aux véhicules personnels. Les engins à deux roues et les tricycles ne sont pas non plus concernés par cette grève.
Aucun heurt n’a heureusement pas été constaté en cette journée de mercredi.
Joint au téléphone, le président d’un des syndicats de transporteurs (lesquels payent le plus lourd tribut dans cette grève) a par ailleurs confié qu’au niveau de son syndicat, l’on ne pouvait que se solidariser avec les employés, les chauffeurs notamment, puisque d’ailleurs, n’ayant pas le choix.
Une chose est sûre, au niveau de la sortie route de Bama, aux environs de 14h, aucun camion ni véhicule de transport en commun ne circulait à cette heure. Mais ce qui semblait curieux, c’est que les grévistes étaient, eux également, absents sur le terrain.
Par Lassina Fabrice SANOU
Correspondant Burkina24 à Bobo-Dioulasso
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