Olivier Ouédraogo : « Nous allons nous remettre au travail »

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Les organisations syndicales dont relèvent les chauffeurs routiers ont été reçues par le Président du Faso Roch Marc Christian Kaboré ce 11 août 2017. Le Chef de l’Etat, selon leur porte-parole, a demandé aux transporteurs de se remettre au travail.

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Après le Premier ministre, c’est au tour du Président du Faso Roch Kaboré de recevoir les chauffeurs routiers ce 11 août 2017.

A leur sortie d’audience, voici ce que Olivier Ouédraogo, Secrétaire général de la Confédération syndicale du Burkina (CSB), a laissé entendre sur ce qui a été dit avec le Chef de l’Etat : « Le Président nous a dit qu’il nous a compris, qu’il demande des excuses et qu’on se remette au travail. Nous ne pouvons pas douter de la parole du Président. Il nous a dit de lui faire confiance et de nous remettre au travail. Nous allons lui faire confiance. Si c’est pour cela, sachez très-bien que c’est  ce que nous allons faire ».

Quand ?

Cela signifie-t-il que le mot d’ordre de grève est levé  et prend effet quand ?  « Ce qui est sûr et certain, nous allons nous remettre au travail. A partir de quand ? Nous allons vous le communiquer », a répondu sans grande précision Olivier Ouédraogo.

Il assure que leur organisation syndicale est « responsable », « soucieuse du développement socio-économique » du Burkina et que ce mouvement, « c’est à notre corps défendant ».

Et Simon Compaoré ?

Les chauffeurs routiers avaient estimé qu’ils ne voulaient plus avoir le ministre Simon Compaoré comme interlocuteur et jugeaient que leur sécurité était en danger après ses propos. Ont-ils eu des promesses avec le Chef de l’Etat ? « Le chef de l’Etat est au-dessus du ministre d’Etat Simon Compaoré. Si le Chef de l’Etat nous a dit d’aller travailler dans la quiétude, le Chef d’Etat dispose des moyens pour assurer notre sécurité. Nous n’avons pas à rentrer dans les détails. Le Chef de l’Etat a parlé, il a parlé. Il nous a demandé de lui faire confiance, nous lui faisons confiance », a indiqué le secrétaire général.

Pour rappel, les chauffeurs routiers, sous l’instigation de l’Union des chauffeurs routiers du Burkina (UCRB),  observent  une grève depuis le 9 août 2017 pour protester contre les propos tenus par le ministre d’Etat Simon Compaoré, qui tendraient à encourager les forces de sécurité qui ont bastonné leurs camarades à Tenkodogo.

Les transporteurs avaient assuré qu’ils ne voulaient avoir pour interlocuteur que le Premier ministre et le Président du Faso. Cette grève a paralysé certains secteurs de la vie économique burkinabè. Les chauffeurs routiers, depuis le déclenchement de la grève, ont été reçus par le Mogho Naaba, le Premier ministre et le Président du Faso.

Aimé KPODA (Stagiaire)

Burkina24

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Rédaction B24

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Un commentaire

  1. En cas de troubles à l’ordre public, les forces de sécurité ont le droit de faire usage de la force si nécessaire, pour rétablir l’ordre. Pour le cas des chauffeurs à Tenkodogo,les forces de l’ordre ne pouvaient pas user utiliser du gaz lacrymogène compte tenu du risque d’incendie avec les camions stationnés. Les forces de sécurité étaient non seulement dans leur rôle de rétablissement de l’ordre mais aussi dans une situation de légitime défense face à des chauffeurs rebelles qui refusaient d’obtempérer et qui les lapidaient. Ils se devaient de donner quelques coups de ceinturons à ces chauffeurs terroristes d’un autre genre. Le ministre d’Etat en charge de la sécurité Simon Compaoré aurait failli à sa mission s’il ne félicitait pas les forces de sécurité pour leur action qui a permis de rétablir l’ordre. Par conséquent, Simon Compaoré n’a nullement mal parlé. Aucune autorité d’un Etat voisin du Burkina ne soutiendra les chauffeurs de son territoire qui forcent les barrières de sécurité en ces temps de terrorisme. Les soupçons de manipulation politicienne qui pesaient contre certains des chauffeurs pour des règlements de comptes avec le ministre de la sécurité se confirment par les mots d’ordre intempestifs de grèves du syndicat des transporteurs routiers. Ils peuvent adresser une lettre de protestation au ministre ou publier une déclaration dans la presse. Mais, brandir chaque fois les menaces de grèves, démontrent leur intention de manipulation politicienne pour créer des pénuries d’essence et de produits de consommation dans le but de révolter les populations contre le Président Roch Marc Christian Kaboré et le ministre de la sécurité. C’est ceux qui espèrent arriver au pouvoir par la subversion, qui utilisent ces méthodes de troubles sociaux et des actes terroristes sporadiques. Ils essaient de diviser l’armée, d’opposer la police à la gendarmerie. Les populations doivent comprendre cette stratégie malveillante pour s’en démarquer en la dénonçant vivement. Le gouvernement est dans son rôle de défense des règles démocratiques et de la restauration de l’autorité de l’Etat. Le Burkina ne doit pas être utilisé par des anarchistes prédateurs de tout pour l’instauration d’un Etat voyou.

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