Attaque du café Istanbul à Ouaga : Ce que l’on sait
Dans la nuit du 13 au 14 août 2017, deux individus armés ont ouvert le feu sur le café restaurant « Aziz Istanbul », situé sur l’avenue Kwameh Nkrumah, au centre de la capitale burkinabè. Le bilan provisoire fait état de 18 morts ainsi qu’une dizaine de blessés. Voici ce que l’on sait pour le moment sur cette attaque.
Le vaillant Peuple du Burkina Faso opposera une résistance sans concession au terrorisme et aux ennemis du progrès de notre Patrie. pic.twitter.com/O1GAWHLn57
— Roch M. C. KABORE (@rochkaborepf) 14 août 2017
Bilan provisoire
L’attaque a fait 18 morts, selon le bilan provisoire donné ce 14 août au matin par le gouvernement. Les corps des défunts sont en cours d’identification. Une dizaine de blessés sont également dénombrés et pris en charge par les services de santé. Parmi eux, des éléments des forces de sécurité qui ont pris part à l’assaut.
Esquisse de scénario
Sur la base de témoignages et d’informations données par des sources sécuritaires, l’attaque a débuté aux alentours de 21h, ce 13 août 2017. Les assaillants, au nombre de 2 avec des sacs à dos, sont arrivés à moto devant le restaurant. Selon certains témoignages, ils auraient fait mine de percuter un véhicule stationné avant d’ouvrir le feu sur les occupants du restaurant. Le restaurant « La Véranda » et l’hôtel Bravia, situés à quelque centaines de mètres de là, sauf information de dernière minute, n’ont pas été touchés par l’attaque.
Ils se sont ensuite retranchés sur l’immeuble du restaurant. L’hypothèse d’une prise d’otages n’a pas encore connu d’épilogue. C’est dans cet immeuble, ratissé étage par étage, que le contact final a eu lieu entre les forces de sécurité et les assaillants. Les deux individus ont été abattus aux environs de 5h le matin du 14 août. L’attaque a duré environ 8 heures de temps.
Ce que fait le gouvernement
Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de cette attaque et les éventuelles complicités et implications. En attendant, un dispositif de prise en charge gratuite des victimes a été mis en place par le ministère de la santé. Le lieu d’accueil des patients est le Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo.
Une cellule médico-phsychologique est également installée. Les numéros pour d’éventuelles informations complémentaires sont le 60 37 01 37 et le 60 37 01 08.
Burkina24
Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Suivre la chaine
Restez connectés pour toutes les dernières informations !
Restez connectés pour toutes les dernières informations !