Afrique : « Seulement 20% des Africains ont accès à Internet »

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La troisième édition du séminaire annuel de formation des formateurs en gouvernance de l’Internet et autres systèmes d’information se tient à Ouagadougou du 28 août au 1er septembre 2017. Organisé par l’initiative TIC et Citoyenneté (ITICC) et l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) avec le soutien de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP) et bien d’autres partenaires, des stagiaires venus de plusieurs pays francophones y participent.

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La gouvernance Internet est l’un des enjeux majeurs du 21e siècle et le Burkina Faso depuis 2015 accueille une session de formation annuelle des ressources humaines en la matière.

Cette rencontre se veut un cadre propice d’apprentissage, d’information afin d’améliorer la participation des pays africains francophones pour tirer profit des opportunités qu’offre le numérique, un véritable outil au service de développement économique et social.

Et le ministre de la fonction publique Clément Sawadogo, représentant le Premier ministre, de dire que « les pays africains francophones accusent un retard dans le secteur. Les raisons sont que la plupart des ressources disponibles dans le secteur de l’information sont en manque de relève ».

Cette session regroupe des décideurs intervenant dans la  formulation des politiques en matière de développement de l’économie numérique et des techniciens du domaine du Burkina Faso, du Togo, du Bénin et de la Tunisie.

 Ces derniers sont appelés à donner des formations à leur tour dans leur pays d’origine. L’objectif final étant de créer une masse critique d’experts avertis des questions de gouvernance de l’Internet et des systèmes d’information.

Les participants au séminaire

Cependant, les organisateurs, les partenaires s’accordent à reconnaître que des défis restent à relever en Afrique, notamment l’accessibilité de l’Internet et à moindre coût partout.

« Ce n’est qu’en Afrique que le ratio entre le revenu des Africains et le coût de l’Internet reste élevé.  Seulement 20% des Africains ont accès à l’Internet», dit Pierre Dandjinou, vice-président d’ICANN pour l’Afrique.

Aussi, souligne Emmanuel Adjovi, représentant de l’OIF, « l’accès à Internet se fait principalement par le biais des réseaux mobiles. Selon une étude de l’UIT en 2016, plus de 74,6% des Africains disposent d’un téléphone mobile. En 2020, ils seront 7 sur 10 à avoir un smartphone. Seulement 16,4%  des ménages sont connectés à Internet, selon une étude de 2016, plus de 4 Africains sur 10 sont sur les réseaux sociaux ».

A cet effet, reconnaissant que l’amélioration des services Internet s’appuie sur des infrastructures, Charles Millogo, président de l’ARCEP, informe que des actions sont déjà inscrites dans le PNDES (Plan national de développement économique et social), notamment le programme G-cloud, Backbone et le I-Burkina qui sont un ensemble d’actions que le Burkina mettra en place pour accompagner ce processus.

Néanmoins, avance Pierre Dandjinou, la gouvernance de l’Internet n’est pas seulement l’accès à l’Internet mais aussi tout ce qui vient avec la régulation, la réglementation pour la résolution des conflits qui peuvent arriver sur le net, le problème de cyber sécurité, de traitement de données personnelles.

Reveline SOME

Burkina24

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