Retour de Blaise Compaoré : «Option politique dangereuse», selon trois partis politiques
Trois partis politiques sont opposés à l’idée du retour de l’ancien président du Faso Blaise Compaoré au Burkina.
Des organisations de la société civile et des partis politiques, dont l’ancien parti au pouvoir, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), ont exprimé l’idée du retour au Burkina de Blaise Compaoré, en exil en Côte d’Ivoire depuis près de trois ans.
Cela n’est pas du goût de trois responsables de partis politiques burkinabè, qui ne s’alignent ni dans l’opposition ni dans la majorité présidentielle. Il s’agit d’Evrard Sorgho, président du Parti écologiste pour le développement nouveau (PEDN), du président du Parti pour la démocratie et la fédération (PDF/LAAFI), Abdoul Diallo et du président du Parti centriste pour la démocratie et le progrès (PCDP), Inoussa Ouédraogo.
A l’occasion d’une conférence de presse ce 23 septembre 2017 à laquelle a assisté l’Agence d’information du Burkina, les trois hommes politiques n’approuvent pas l’option du retour de Compaoré. «La stabilité et la situation sécuritaire doivent être au cœur de nos préoccupations. Ce qui conduit à la réflexion que si des voix s’élèvent pour demander le retour de l’ancien président Blaise Compaoré, cela doit être qualifié d’option politique inopportune, dangereuse et inacceptable», a relevé dans sa déclaration liminaire, Evrard Sorgho, selon ses propos rapportés par l’AIB.
Devant ce qu’ils ont qualifié comme «des options politiques dont les motivations restent dans les secrets des Dieux», les trois hommes politiques ont adressé aux Burkinabè «un message de vigilance face à un projet dont on ignore les tenants et les aboutissants».
A noter que Blaise Compaoré a quitté le pouvoir le 31 octobre 2014 suite à une insurrection populaire qui a fait 24 morts. Réfugié en Côte d’Ivoire, il fait l’objet d’un mandat d’arrêt international dans le cadre de l’enquête sur la mort de l’ancien président burkinabè Thomas Sankara. Blaise Compaoré est également poursuivi en tant qu’ancien ministre de la défense devant la Haute cour de justice pour son rôle présumé dans les décès survenus lors de la répression de l’insurrection populaire d’octobre 2014.
Burkina24
Photo : AIB
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Quel expérience Blaise mettra au profit des Burkinabé? l’expérience de comment Assassiné une personne! Et comme François dis que lui même il ne se reproche de rien et qu’il mène normalement sa vie, alors que lui et son frère restent en exile la ou ils veulent.