Litige pétrolier: Le Ghana gagne le procès face à la Côte d’Ivoire
Le verdict du Tribunal maritime international du droit de la mer (TIDM) rendu public en faveur d’Accra, ce samedi 23 septembre clôture le litige pétrolier entre la Côte d’Ivoire et le Ghana long de 4 années. C’est à l’unanimité que les juges ont tranché en faveur du Ghana qui n’aurait pas violé la souveraineté de la Côte d’ivoire à travers des activités pétrolières dans la zone disputée. Abidjan qui mettait de l’espoir dans ce procès n’est pas prêt à se remettre de cette débâcle.
A l’initiative de la Côte d’Ivoire, les deux voisins ouest-africains ont comparu devant le tribunal maritime international du droit de la mer (TIDM) se disputant une zone maritime riche en pétrole.
Cette juridiction en charge du respect de la Convention des Nations unies sur le Droit de la Mer a conclu que le pays de Nana Akuffo-Addo n’avait pas violé la souveraineté de la Côte d’Ivoire en exploitant le pétrole dans cette zone, située à la limite des frontières maritimes entre les deux pays, où se trouve une réserve que les experts évaluent à environ 2 milliards de barils de pétrole.
C’est donc depuis 2007 que le Ghana avait commencé à explorer et à exploiter plusieurs blocs à des compagnies pétrolières. Le tribunal a qualifié de « sans fondement » les protestations de la Côte d’Ivoire, émises à partir de 2013, car selon lui, la délimitation de la frontière maritime n’a jamais été tracée avec précision.
Avant de saisir le tribunal basé à Hambourg en Allemagne, les négociations à l’amiable entre les deux voisins pour déterminer la frontière avaient connu un échec cinglant. Ce jugement sans appel joue en faveur du Ghana qui a été le premier pays à exploiter ce gisement à cette frontière commune avec la Côte d’Ivoire.
« Le tribunal reconnaît aussi que le Ghana a montré sa bonne volonté en mettant fin, en 2015, à l’exploitation de la zone dans l’attente du jugement« , note RFI.
La Côte d’Ivoire produit à ce jour 45.000 barils par jour. Elle espérait sur la base de ce gisement porter cette production à 200.000 barils par jour, en 2020.
Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU Burkina24
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