Larlé Naaba Tigré : « Le jatropha est une plante d’aujourd’hui et d’avenir »
Les responsables du projet de « Promotion du Jatropha curcas comme source de biocarburant durable au Burkina » et leurs partenaires souhaitent associer les médias à leurs activités. Ils ont, de ce fait, animé le vendredi 29 septembre 2017 à Ouagadougou, un atelier de formation et d’information à l’endroit des journalistes.
Pour la mise en œuvre de son Plan stratégique en matière d’environnement et de développement durable, le Burkina Faso bénéficie depuis 2015 d’un appui du PNUD/FEM pour la mise en œuvre du Projet de promotion du Jatropha curcas comme source de biocarburant durable.
Selon Jean De Dieu Yaméogo, le Coordonnateur du Projet, l’objectif stratégique est de contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre ainsi qu’au renforcement de l’économie rurale et du bien-être de la population à travers la promotion et le développement des filières de production des agro-carburants dans le respect des critères de durabilité notamment la sécurité alimentaire, le foncier rural, la biodiversité et la préservation de l’environnement.
Mais, nombre d’acteurs sont unanimes que le jatropha souffre d’idées reçues au Burkina et dans plusieurs pays. Pour le Professeur Makido Ouédraogo qui travaille sur l’espèce depuis les années 80, il s’agit de rumeurs qui ont tendance à lui attribuer une notoriété peu reluisante. Surnommé « l’or vert », le jatropha curcas est aussi appelé « pignon d’Inde » ou « jatropha purgatif ». Entre autres, l’huile issue des graines du jatropha est utilisée dans la fabrication du savon et du biocarburant.
Le Pr Makido Ouédraogo a indiqué que d’origine sud-américaine, le « Wanb-bang-ma » (dénomination en langue Mooré) est une espèce exotique très répandue, tant dans les savanes soudaniennes que guinéennes. Pour faire la promotion des atouts de la plante, le projet poursuit les sensibilisations et veut toucher le plus largement possible les couches sociales concernées par ses activités afin de lui assurer un franc succès. La rencontre avec les journalistes s’inscrit dans cette dynamique.
Considéré comme l’un des pionniers dans le domaine du jatropha au Burkina, le Larlé Naaba Tigré, promoteur du groupe Belwet biocarburant, était présent lors de l’atelier. « Le jatropha est une plante d’aujourd’hui et d’avenir », a-t-il soutenu. A en croire Armande Sawadogo, la Chargée du Programme Jatropha au PNUD, « le PNUD qui vient en appui-accompagnement est satisfait des premiers résultats du projet, car ils sont encourageants ».
Noufou KINDO
Burkina 24
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