Des OSC contre la déstabilisation du Burkina

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Plusieurs personnes ont répondu à l’appel lancé par le Rassemblement patriotique des OSC contre la déstabilisation du Burkina Faso, ce dimanche 1er octobre 2017, à la Maison du Peuple de Ouagadougou.

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8h à 12h ! C’est le temps qu’a pris la « Croisade contre les velléités incessantes de déstabilisation » du Burkina Faso. Il s’agit d’un rassemblement initié par plusieurs groupes d’organisations de la société civile burkinabè. Des centaines d’hommes, de femmes et de jeunes n’ont pas voulu se faire raconter ce rendez-vous général.

Au cœur de cet accolement : « La lutte continue pour le rayonnement du Pays des Hommes intègres après l’insurrection populaire ». Parlant de tentative de « déstabilisation du Burkina Faso », les initiateurs de ce rassemblement font allusion aux nombreuses difficultés que le pays rencontre sur les plans économique, social et sécuritaire. Ils accusent toute personne qui « prétend se sentir au-dessus de la loi ».

La démocratie, la justice, la promotion du civisme, les problèmes que rencontrent les populations sur le plan foncier, la lutte contre le terrorisme, la lutte contre le chômage, étaient au centre des déclarations faites par les OSC présentes ce 1er Octobre 2017.

« Il n’existe pas de citoyen au-dessus de la loi. Nous réclamons justice pour Thomas Sankara, justice pour Norbert Zongo, justice à toutes les victimes de l’insurrection populaire et du putsch manqué. La mère de Norbert Zongo a dit que c’est Dieu qui jugera, et effectivement, c’est Dieu qui est en train de juger. A tous ceux qui ont la mémoire courte, nous voulons leur dire ceci : Nous avons besoin de Blaise Compaoré pour qu’il nous dise ce qu’il a fait à Thomas Sankara, à Henri Zongo, à Jean-Baptiste Lingani. Aucune de ces personnes n’est décédée de suite de maladie… Il n’existe pas de coup d’Etat religieux ni coutumier. Tous les coups d’Etat sont politiques. Les Généraux Bassolé et Diendéré sont effectivement des prisonniers politiques car ils sont impliqués » (Augustin Passambé Sawadogo dit « Océan », artiste-musicien reggaeman)

Des membres de l’Association des blessés de l’insurrection populaire et du putsch manqué (ABIP-BF), du Réseau Dignité, du Mouvement pour l’engagement et le réveil citoyen (MERCI), de l’Association Sécurité Un coup KO, du Mouvement Plus rien ne sera comme avant, de l’Union nationale des associations Vision Future pour le développement, de Brassard Noir, du Mouvement des associations de la ville de Ouagadougou (MAVO), étaient présents lors de ce rassemblement.

Également, une délégation de chefs coutumiers et religieux et de policiers radiés n’ont pas manqué à l’appel. « Ceux qui sont en train d’appeler aujourd’hui au retour de Blaise Compaoré, pourquoi l’ont-ils laissé partir ? », se demande Hervé Tapsoba, Porte-Parole des Policiers radiés.

L’ancien Député du Conseil national de la Transition (CNT), Dick Marcus (Oumarou Moussa Dicko à l’état civil) est le Coordonnateur de ce rassemblement d’OSC. Il a lu une déclaration dite du Rassemblement patriotique contre la déstabilisation du Burkina Faso. « Ce qui nous rassemble est plus important que ce qui nous divise. Personne n’a chassé Blaise Compaoré du Burkina. Le peuple burkinabè l’attend de pied ferme », a-t-il déclaré.

Noufou KINDO

Burkina 24

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Noufou KINDO

@noufou_kindo s'intéresse aux questions liées au développement inclusif et durable. Il parle Population et Développement.

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