Meeting du 21 octobre : « Ils ont dit que s’il y a un problème, ils vont m’arrêter »

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C’est un Pascal Zaïda très ému et touché que nous avons eu au téléphone, le mardi 17 octobre 2017, après son « passage » à la direction de la sûreté de la Police. Une convocation que le coordonnateur du Cadre d’expression démocratique (CED) avait publiée sur son compte Facebook le lundi 16 octobre après sa conférence de presse.

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Le Cadre d’expression démocratique (CED) tient mordicus à organiser son meeting de protestation contre la gestion actuelle du pays par le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), malgré l’absence de toute autorisation. « Nous avons dit à la mairie, à l’Etat-major, que nous n’avons plus besoin d’autorisation pour manifester le 21 octobre (2017). Hier (dimanche 15 octobre, ndlr), j’ai rencontré la police pour leur signifier également cela », avait déclaré Pascal Zaïda, coordonnateur du CED, le lundi 16 octobre 2017.

A la suite de ces déclarations, l’annonce avait été faite par l’intéressé de sa convocation à la direction de la sûreté de la Police. Contacté par Burkina 24 le mardi 17 octobre 2017, c’est avec peine que Pascal Zaïda arrivait à cacher sa déception. Avec une voix nouée, il insiste et professe que « [sa] liberté est confisquée ». De son entretien à la direction de la sûreté de la Police, M. Zaïda affirme que la conclusion est la suivante : « Ils ont dit comme je refuse, que s’il y a un problème, ils vont m’arrêter ».

Lire 👉👉Pascal Zaïda : « On va leur montrer comment on gère un pays » 

Aussi, s’est-il empressé de rappeler les consignes qu’il a données pour la bonne marche de son meeting du 21 octobre 2017 : « J’ai dit, on ne casse pas, on ne brûle pas, on n’insulte pas ». Et dit-il, « je ne suis pas content parce que ma liberté est en train d’être confisquée. Je ne suis pas content », insiste M. Zaïda. Mais-t-il été menacé ? Pascal Zaïda répond par la négative. « Ils ne m’ont pas menacé ».

Pascal Zaïda indexe des personnes proches du MPP de faire des pieds et des mains pour saboter le meeting qu’il dit maintenir.

En rappel, le CED reproche au pouvoir la mal gouvernance du pays. « Tous les jours, les choses s’aggravent dans ce pays. Nos terres sont récupérées par des propriétaires immobiliers. Le pays est tous les jours attaqué. La vie est chère. Le PNDES est un échec, aucun franc n’est rentré », avait annoncé Pascal Zaïda le lundi 16 octobre 2017.

Ignace Ismaël NABOLE

Burkina 24

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Ignace Ismaël NABOLE

Journaliste reporter d'images (JRI).

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