UPC/Renouveau démocratique : Jean Célestin Zouré s’explique à Garango

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Le député-maire de la commune de Garango était face à la presse ce mardi 17 octobre 2017 au sein de la mairie de ladite commune. L’objectif de cette rencontre était de donner une situation claire de la naissance d’un nouveau groupe parlementaire à l’Assemblée nationale du Burkina.

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A Garango,  des voix se sont élevées dans la commune pour demander la démission du député-maire Jean Célestin Zouré parce qu’il fait partie des 13 députés de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) à avoir quitté le groupe parlementaire du même nom. L’intéressé a tenu à expliquer sa position ce 17 octobre 2017 face à la presse.

Il a d’abord indiqué que le règlement intérieur de l’Assemblée nationale autorise les députés à former des groupes parlementaires s’ils atteignent le nombre de 10.

Le maire a ensuite situé les raisons de la fracture entre les membres du groupe parlementaire UPC. Il a révélé en effet que les députés et Zéphirin Diabré, le président du parti, avaient convenu  de voter l’abstention lors de l’adoption de la loi sur le Partenariat public-privé (PPP). Mais ils disent avoir été surpris de la décision du Chef de file de l’opposition, au nom des partis politiques de l’opposition,  de voter contre. Jean Célestin Zouré rappelle à propos que le mandat d’un député est représentatif et non impératif.

Par ailleurs, le député-maire affirme que la création du nouveau groupe parlementaire ne signifie pas que l’UPC est divisée. C’est le groupe parlementaire UPC est divisé au sein de l’hémicycle, dit-il.

Pour une sortie de crise, Jean Célestin Zouré lance un appel au président du parti de se retirer et former un bureau provisoire  afin de solder cette tension. « Moi je propose que Zéphirin accepte de se mettre de côté. On met ce que j’appelle un directoire provisoire, des gens de bonne foi, sages, qui écoutent tout, racontent tout, mais à huis-clos.

Chacun va savoir le problème qu’il y a entre nous. On convoque un congrès extraordinaire qui remet les instances en place. Et si Zéphirin Diabré veut encore être notre président, on le met président. S’il veut être notre candidat, on le met candidat, puis on l’accompagne », a-t-il indiqué, selon ses propos rapportés par Bagrépôle FM.

Moumini GOUBA

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