Colloque sur l’eau potable : « Que l’eau devienne une prescription médicale »

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Dans le cadre de ses activités d’appui à la gestion des connaissances dans le secteur de l’eau et de l’assainissement, le Centre d’expertise et d’influence politique pour l’eau potable et l’assainissement (IRC), en collaboration avec le ministère en charge de l’eau et l’UNICEF, a organisé du 18 au 19 octobre 2017, un colloque national sur les modèles de gestion efficace du service d’eau potable au Burkina Faso.

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Les acteurs de l’eau du public et du privé notamment les services centraux et déconcentrés de l’Etat, les représentants des collectivités territoriales, des ONG et associations de développement, des opérateurs privés et des partenaires techniques et financiers, se sont réunis les 18 et 19 octobre 2017 à Ouagadougou.

Les spécialistes de l’eau, au cours de ce colloque, ont échangé principalement sur comment assurer la maintenance des ouvrages et des systèmes de distribution d’eau. Il s’est agi de partager les expériences pertinentes dans le domaine en vue d’y trouver des réponses. Les échanges au cours du colloque national ont permis d’aboutir à des conclusions. Les experts pensent qu’il faut faire en sorte que le secteur de l’eau puisse se rapprocher davantage du secteur de la santé et « que l’eau devienne une prescription médicale ».

« Après deux jours d’intenses discussions sur les modèles de gestion des points d’eau au Burkina, nous sommes arrivés à quelques conclusions très intéressantes. La première, c’est comment est-ce que l’Etat considère le secteur de l’eau et de l’assainissement par rapport aux autres secteurs notamment le transport, l’électricité, l’agriculture, etc. », informe Evariste Kouassi Komlan du Département Eau, hygiène et assainissement à l’UNICEF.

Le deuxième point à retenir, dit-il, c’est l’étude tarifaire qui a été menée et qui est basée sur beaucoup de reformes. « Nous avons abordé, au cours des discussions, comment est-ce que les reformes doivent être alignées sur les préoccupations au niveau mondial comme les objectifs de développement durable et comment mobiliser les ressources au niveau local pour pouvoir faire avancer le secteur », indique-t-il.

Le troisième point concerne l’innovation et la technologie. Les spécialistes de l’eau disent être conscients que le monde évolue rapidement, y compris le secteur de l’eau. L’idée, selon Evariste Kouassi, c’est de trouver des technologies innovantes qui permettent de donner l’accès à l’eau aux populations dans les zones les plus reculées et marginalisées du Burkina. Le quatrième point des conclusions, termine-t-il, est relatif au partenariat qui doit s’insérer notamment la prise en compte du secteur privé.

Noufou KINDO

Burkina 24

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Noufou KINDO

@noufou_kindo s'intéresse aux questions liées au développement inclusif et durable. Il parle Population et Développement.

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