Direction générale des impôts: Cap sur 1 000 milliards de F CFA de recettes à l’horizon 2021

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Le plan stratégique 2017-2021 est officiellement le référentiel de la direction générale des impôts (DGI) reconnu à cet effet par la ministre de l’économie et des finances, Rosine Sory Coulibaly après sa présentation ce vendredi 27 octobre 2017 à Ouagadougou. Dans ce document, la direction ambitionne porter le taux de pression fiscale à 21% d’ici 2021, ce qui devrait générer des recettes fiscales à hauteur de 1092 milliards FCFA  au profit du budget de l’Etat pour l’année 2021.

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L’élaboration d’un nouveau plan stratégique pour la direction générale des impôts (DGI) a nécessité tout d‘abord l’évaluation du premier plan 2007-2015 afin de tracer les nouvelles orientations qui devraient soutenir les actions à venir. Une démarche qui  d’ailleurs permet de tirer les leçons et d’améliorer les performances de la DGI.

Le taux global d’exécution du plan précédent est estimé à 56%. Un résultat mitigé qui néanmoins ne doit pas occulter les acquis. En effet, les prévisions et les objectifs de recouvrement ont plus que triplé en dix ans, passant de 261 milliards en 2007 à 720 milliards de  FCFA en 2017.

Le ministre de l’économie et des finances a validé le plan

Le nouveau document présente trois axes avec des orientations stratégiques  en termes d‘actions à mener, d’objectifs et de résultats attendus.

En effet, la DGI doit participer pour 43% au titre des ressources intérieures propres à mobiliser pour le compte du budget de l’Etat.

Ambition : plus de 1000 milliards de F CFA de recettes

Cette tâche se traduit par la nécessité d’accroître de façon significative le niveau des recettes fiscales intérieures dont la stratégie à mener est définie en l’axe 1 du plan.

Elle ambitionne porter progressivement le taux de pression fiscale « à 19, 1% en 2018, 20,2% en 2020, et 21% en 2021. Ce qui devrait générer des recettes fiscales mobilisées par la DGI de 791,8 milliards en 2018, 891,4 milliards en 2019, 992,6 milliards en 2020 et 1092milliards FCFA en 2021 », lit-on dans le document mis à la disposition de la presse.

Et le directeur général, Adama Badolo, de croire à une possibilité que si les conditions sont réunies «nous sommes à 720 milliards en 2017. En 2021, on pense que si tout est réuni, on devrait faire 1092 milliards FCFA », dit-il.

Cette ambition ne saurait être atteinte certainement sans l’amélioration des services aux  contribuables,  les partenaires et les autres régies.

« Nous voulons faire de la direction générale des impôts une administration de service où les relations entre la GI et les contribuables,  les autres administrations publique et privées sont améliorées  et où les uns et les autres sont satisfaits des services de la DGI. Où également la DGI utilise les nouvelles technologies de l’information et de la communication pour communiquer avec les usagers de façon à leur simplifier la vie », explique le directeur.

Le nerf de la guerre

Par contre, le plan n’omet pas l’amélioration des conditions de travail des agents, principaux acteurs de la réalisation de ces objectifs. Il prévoit en son axe 3, entre autres,  le renforcement des capacités, un cadre stimulant de travail, un management moderne, des outils de travail performants, la reconnaissance des mérites.

Cependant, la mise en œuvre du plan est estimée à 72 milliards FCFA. Une somme indispensable pour atteindre les objectifs, selon le directeur.

Les conditions de vie des agents sont prises en compte dans l’un des axes du plan

« Pour réaliser ce plan nous avons besoin de 72 milliards de FCFA pour améliorer les performances de la direction et faire gagner à l’Etat plus de 300 milliards».

Mais seulement 7 milliards sont disponibles et le DG de solliciter l’autorisation de la ministre pour l’organisation d’une table ronde avec les partenaires techniques et financiers pour vendre le plan. « Le jeu en vaut la chandelle! », a-t-il laissé attendre.

Rosine Sori Coulibaly a salué la pertinence du référentiel après avoir pris connaissance. Elle s’est donc engagée à donner les ressources nécessaires à sa mise en œuvre avant de suggérer une évaluation périodique des résultats.

Une signature d’un contrat de performance qui scelle le pacte social entre la ministre et la DGI a mis fin à la cérémonie.

Revelyn SOME

Burkina24

 

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