Le FILEP braque caméras et micros sur le terrorisme

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A l’orée de la 7e édition du Festival international de la liberté d’expression et de la presse (FILEP), les membres de ce festival ont tenu une conférence de presse ce jeudi 2 novembre 2017 pour dresser les activités qui y seront menées du 8 au 11 novembre 2017.

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La question de la sécurité est devenue un gros enjeu de gouvernance. C’est pour apporter leur contribution en matière de sécurité que les membres du FILEP par les voix de Boureima Ouédraogo et Abdoulaye Diallo, ont pensé qu’il était « bon » dans ce contexte d’insécurité qu’ils réfléchissent sur le rôle et la responsabilité des médias.

« Il est bon que les forces de défense et de sécurité puissent construire des partenariats stratégiques avec des medias, parce que les médias se retrouvent courtisés par le terrorisme et du coup, les médias peuvent être l’objet de manipulation par les groupes terroristes pour faire l’apologie de la violence. La lutte contre le terrorisme n’est pas seulement le fait des forces de défense et de sécurité mais de tout le monde et les médias encore plus», a expliqué Boureima Ouédraogo, l’un des membres du FILEP.

Plusieurs activités seront au programme à cette 7e édition. Un colloque international sur media et sécurité du 08 au 10 novembre au CBC. Une exposition photo et caricature, dont le vernissage est prévue le 8 novembre au centre de presse Norbert Zongo.

Une soirée de projection le 9 novembre avec un film d’hommage à Justin Coulibaly, précédemment membre du comité du pilotage du centre national de presse Norbert Zongo et une projection du film sur les 10 jours qui ont fait chuter Blaise Compaoré.

Le 10 novembre il y aura une soirée gala qui verra la remise de prix en caricature et photo, du prix de la meilleure journaliste édition 2017 et du prix Norbert Zongo du journalisme d’investigation. Une sortie est prévue à Sapouy sur le lieu du drame le 11 novembre dans la matinée, et dans la soirée, pour  marquer l’aspect populaire du festival,  un concert clôture se tiendra avec des artistes tels que Nourat, Almamy, Smockey et Elie Kamano de la Guinée. Près de 300 participants sont attendus à cette édition.

En termes de bilan de la 6e édition, Boureima Ouédraogo a indiqué que le festival n’a pas pu se tenir en tant que tel à cause du coup d’Etat manqué du 16 septembre 2015. Mais, dit-il, «les journalistes qui avaient pris part au festival se sont retrouvés sur le terrain. Il y a eu une couverture en direct de la façon dont le coup d’Etat s’est tenu au Burkina(…). Le festival a permis de contribuer à la résistance du peuple face à la forfaiture des éléments du RSP ».

Irmine KINDA

Burkina24

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