Burkina : Un atelier sur la loi protégeant les défenseurs des droits humains
Le Centre d’information et de formation en matière de droits humains en Afrique (CIFDHA) et ses partenaires nationaux et internationaux organisent, du 17 au 18 novembre 2017 à Ouagadougou, un atelier sur les droits humains. Il s’agit de renforcer les capacités d’action de la société civile et de vulgariser la loi portant protection des défenseurs des droits humains au Burkina.
L’expression « défenseur des droits humains (DDH) » désigne toute personne qui, individuellement ou en association avec d’autres, œuvre à la promotion ou à la protection des droits de l’Homme. Les défenseurs des droits humains travaillent très souvent dans des conditions difficiles. « C’était un rêve caressé par les OSC de voir notre pays se doter d’un dispositif juridique protecteur des défenseurs des droits humains. Depuis le 27 juin 2017, c’est désormais une réalité », s’est réjoui Urbain Yaméogo, Président du CIFDHA.
L’atelier sur les DDH est organisé par le CIFDHA et Amnesty International Burkina Faso en collaboration avec le ministère de la justice et avec l’appui du Bureau régional du Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme basé à Dakar. Les organisateurs de cet atelier soutiennent que plusieurs défenseurs des droits humains ignorent l’existence d’une loi les protégeant au Burkina.
Ce cadre d’échange et de partage s’appuiera également sur le rôle et l’expérience de la coalition burkinabè des défenseurs des droits humains (CBDDH) dans le processus d’adoption de la loi sur la protection des défenseurs des droits humains au Burkina ainsi que du partage de l’expérience de la Côte d’Ivoire, premier pays à adopter une telle loi dans la sous-région.
« L’atelier a pour objectif d’informer et de sensibiliser environ 40 personnes membres d’Organisations de la société civile sur les dispositions de la nouvelle loi portant protection des défenseurs des droits humains pour une meilleure compréhension et appropriation. Et par conséquent, renforcer la protection de ces derniers et l’action de la société civile en matière de droits de l’Homme », a expliqué le Président du CIFDHA.
Un accent particulier a été mis sur la participation des femmes et des jeunes ainsi que sur les lanceurs d’alerte, les journalistes, les utilisateurs des réseaux sociaux, les blogueurs. Au terme des échanges, un mécanisme alternatif d’alerte et de protection mutuelle des défenseurs des droits humains sera mis en place. Cinq communications seront développées au cours de l’atelier de deux jours et également une séance de brainstorming collectif sur les risques et les stratégies de mitigation sera tenue.
Noufou KINDO
Burkina 24
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