Esclavage en Libye : Tant que l’Afrique restera désunie…
C’est vrai qu’il faut casser le caillou sur lequel on s’est brisé le front en trébuchant. Mais il est plus indiqué de repartir s’enquérir des nouvelles de l’arbuste qui a fait tomber, si tant est que ce chemin sera à nouveau emprunté.
Le monde africain condamne sans réserve le marchandage d’êtres humains qui se passe depuis longtemps sous le ciel libyen. Le fait est scandaleux. Il ne peut qu’être condamné. Mais il n’est pas nouveau, tout comme son lien de parenté avec ces jeunes qui perdent la vie par centaines dans les océans en tentant de gagner les rives d’un eldorado fictif.
L’indignation et la condamnation de principe des dirigeants africains sont bonnes à inscrire dans les annales des actes louables. Mais elles ne suffisent plus dans le contexte actuel. Les mots doivent être accompagnés d’actes.
Ces actes sont la mise en œuvre de politiques de développement réelles. Pas ces programmes « fast-food » préparés dans des cuisines inconnues des désirs de bien-être des Africains et qui ne s’avèrent être que des actes de remplissage pour contenter des bailleurs de fonds incrédules et faire au passage de nouveaux riches dont la cupidité n’a d’égal que le peu d’intérêt qu’ils ont pour le bien-être général.
A l’image des Africains qui se sont battus pour abolir l’esclavage et s’arrimer au port de l’indépendance, les dirigeants africains doivent cesser de ne penser qu’à la solidité des boulons qui les maintiennent collés au pouvoir. Ils doivent descendre du fauteuil de leur confort, retrousser leurs manches, sortir du carcan inventé par le colonisateur d’hier pour ériger le mur de l’affranchissement réel de leurs concitoyens : l’indépendance financière, économique, sociale et démographique de l’Afrique. Cela donnera du travail et de la dignité aux filles et aux fils d’Afrique. C’est ainsi qu’ils combattront plus efficacement ce qu’ils condamnent aujourd’hui. Pas de potentiels esclaves, pas d’esclavage.
Thomas Sankara l’avait dit. Si le Burkina est le seul à refuser de payer la dette due au colonisateur, il ne serait pas là au prochain sommet de l’Union africaine. La suite des évènements lui a donné raison. L’affranchissement de l’Afrique ne passera que par l’abolition virtuelle des frontières imposées par un tracé qui ne tient pas compte des spécificités de ce peuple.
Un pouvoir central unique qui gouvernera une fédération, une armée unique, une économique unifiée, une voix unique pour parler au monde et plus personne n’osera poser des chaines, quelles qu’elles soient, sur les épaules d’un Africain. Que cette personne soit blanche, noire ou jaune.
La Rédaction
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« .Le fait est scandaleux. Il ne peut qu’être condamné. Mais il n’est pas nouveau, tout comme son lien de parenté avec ces jeunes qui perdent la vie par centaines dans les océans en tentant de gagner les rives d’un eldorado fictif.
Dans de telles circonstances contre nos ressortissants Africains, ne nous laissons pas séduire par l’option de l’ignorance. Cela serait de la mauvaise foi. Nous cautionnons donc la Rédaction..
Primo : Vraiment ? Le Gouvernement de la Lybie, réputé pour sa dextérité professionnelle à traquer ses dissidents, et pour la finesse de son Département d’Espionnage, pourrait- il prétendre n’être pas au courant d’une telle monstruosité qui se déroule, et depuis tant de temps dans son Territoire ? Si cet argument de l’ignorance est avancé, il nous prêterait à sourire : Car, si le « Trafic” criminel de nos Frères Africains du Continent se passe si inaperçu par la Lybie du Millénium, combien aisé et rêvé serait l’infiltration des « Mercenaires, des Terroristes et de Recrutement Terroristes ?
(Remarquons que ce problème se pose tout autant déjà nous au Burkina Faso et tout autant nous feignons la complaisance de l’ignorance:) si, chez nous il ne s’agit pas d’esclaves Africains, vendus aux enchères dans les nuits sombres de notre Nation, notre « Sécurité » , surtout avec les réalités de Boko Haram et ses recrutements d’ adeptes féminins, bien effectifs d’ailleurs, devrait par anticipation se pencher sur ce phénomène de Prostituées qui arrivent de part et d’autre, de gré ou de force, s’ installent, s’ institutionnalisent, s’opèrent, et fonctionnent pendant des temps, avant qu’on les découvre. Est- ce autrement que l’Esclavage ? certes, toute fois « non nova, sed nove » (pas différemment mais d’une manière différente) Que bientôt ces infiltrations des « Mineures et des Jeunes Filles » contraintes à l’Esclavage Sexuel, et qui se poursuit aisément chez nous, (et partout ailleurs en Afrique Noire) deviennent soudainement des filières aisées de sordides entités comme Boko Haram au Nigeria, et nous aurions à payer le prix de l’ignorance.)
Secundo : Convenez avec nous, que tout Consulat et toute Ambassade est un « berceau » d’espionnage internationalement accepté. Alors, que font nos Ambassades et nos Consulats, partout ailleurs, pour qu’il faille, que ce soit un Organe Étranger (CNN) pour sonner l’alarme pour nos pauvres Frères ? Nous sommes dépassés !
Tercio : Face à de telles exactions inconcevables, et face aux ignorances, admettons-le, insultantes et injurieuses, et nous ajoutons, inacceptables, nous nous posons sincèrement la question qui suit :
Combien de libyens, dans nos Territoires ? Combien sont-ils, qui prospèrent dans nos économies et dans nos vies politiques, et même avec des « Privilèges », que nos propres Nationaux ne peuvent obtenir ? Ainsi, afin de passer un « Message Clair » à la Lybie, en attendant que les choses se poursuivent au détriment de nos Fils et Filles Africains, par les.”. Débats au cours des sommet UA-UE qui se tiendront à Abidjan…ou à Singapour ou à Honolulu, et que du côté de Tripoli, une enquête se propose de s’ouvrir ou de s’épandre etc.., etc.., » en attendant donc ces évènements dont les complexités administratives et diplomatiques si fâcheusement légendaires (Mandela ne fut jamais libéré par tous ces procédés, pas plus que les Afro-Américains), que nos Gouvernements imposent à nos Frères de la Lybie, vivant et coexistant fraternellement avec nous et chez nous, une certaine rigueur politique, économique et sociale, tout au moins un certain minimum de réciprocité, de rétribution ou d’avertissement (comme on veut), qui soulignerait sans ambiguïté notre outrage, et tout autant servir de signes affectifs contre les lenteurs des débats et des enquêtes. Si non, combien d’Esclaves auront subi des sorts ?
Quarto : Que nos Frères de la Lybies vivant et coexistant avec nous, chez nous, de leur côté s’abstiennent tout autant d’ignorance complaisante ou de mauvaise foi, et témoignent une appréciation et une gratitude pour leurs Hôtes Africains qui leur prodiguent L’Hospitalité, qu’eux-mêmes par le Coran et par la Bible, exaltent les vertus, élèvent et professent la hauteur spirituelle
.
Cinquo : Frères de la Libye, vivant partout ailleurs chez nous, et avec nous, ne vous permettez pas d’apathie qui fertilise les chancres du racisme, des discriminations et des fratricides. Manifestez- vous, votre indignation et votre support sans failles. Faites des Marches à vos Ambassades et Consulats, envoyez des Pétitions à travers nos Gouvernements au vôtre, prononcez-vous en communauté solidaire dans nos Antennes et dans nos Écrans et condamnez l’ignominie qui ne vous honore pas.
Vous nous devez cela, et nous vous saurons gré. Merci d’avance pour votre prompt et sincère intérêt.
Guirma, Joseph Léonard-Jerry
20 novembre 2017 at 5 h 15 min
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