Burkina : Des anti-impérialistes préparent un accueil «chaud» pour Macron

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En prélude de leurs activités prévues le 2 décembre 2017, la CDAIP, la CGT-B, le Manifeste des intellectuels pour la liberté, l’OJD, l’UGEB et le SYNAMUB, tous des Organisations de la société civile (OSC), ont appelé la jeunesse à sortir « massivement » le 27 novembre 2017 à l’occasion de la venue de Emmanuel Macron au Burkina Faso. Selon Ouiry Sanou, « la France sait que ses jours sont comptés au Burkina Faso », ce qui justifie selon lui, l’arrivée de Macron au « Pays des Hommes intègres ».

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Ces organisations de la société civile ont appelé, le mardi 21 novembre 2017, les populations de Ouagadougou à manifester tout au long du trajet du président français Emmanuel Macron. Cette manifestation se base sur trois (03) principaux faits dénoncés par ces anti-impérialistes.

Il s’agit du « pillage des ressources naturelles par les multinationales impérialistes », de « la présence militaire française au Burkina » et du « maintien du F CFA, une monnaie coloniale qui aliène la souveraineté monétaire des Etats ». Selon le programme de visite du président français, une rencontre avec la société civile est prévue. Mais indique Ouiry Sanou, Trésorier général de l’ODJ, « notre regroupement n’a pas as été invité ». Même si elles ne sont pas conviées, les OSC anti-impérialistes affirment que leur voix sera entendue et font appel à la presse pour en faire échos.

« Ce que nous avons comme soif, c’est de dire aux yeux du monde entier que nous ne sommes pas du tout contents. Nous ne sommes pas d’accord avec l’exploitation de nos pays par l’impérialisme principalement français. Si nous avons l’occasion de le signifier, nous le ferons », a commenté Ouiry Sanou.

Et toujours selon ce dernier, la politique française au Burkina Faso « est une menace pour notre sécurité. Sa (Macron) venue ici est encore une source de menace. Qu’est-ce qu’il vient faire ici Macron ?  C’est lui qui va venir dire aux Burkinabè comment se développer ? », s’interroge le Trésorier général de l’ODJ. Pour ce dernier, aujourd’hui, « ce qui se passe dans notre pays, (les demandes de départ de la France du Burkina, la fin du CFA) est une menace pour les intérêts français ».

Ignace Ismaël NABOLE

Burkina 24

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Ignace Ismaël NABOLE

Journaliste reporter d'images (JRI).

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