La 2e édition des journées anti-impérialistes prévue pour le 2 décembre
Plus de cinquante ans après leurs indépendances « formelles », la plupart des pays africains ploient toujours sous le poids de la pauvreté et de la « misère noire ». Cette situation est en grande partie due à la domination de ces pays par les puissances impérialistes sur le plan politique, économique, militaire, scientifique et culturel.
Ce constat émane de la CDAIP, de la CGT-B, du Manifeste des intellectuels pour la liberté, de l’ODJ, de l’UGEB et du SYNAMUB, tous de la société civile burkinabè. Ces organisations veulent remédier à ce fait par la réflexion par le biais des journées anti-impérialistes et de solidarité avec les peuples en lutte d’Afrique. Le ton a été donné le mardi 21 novembre 2017 à travers une conférence de presse.
Selon les organisateurs de la 2e édition des journées anti-impérialistes et de solidarité avec les peuples en lutte d’Afrique, « il n’y a pas d’avenir ni de perspectives pour les peuples et particulièrement la jeunesse populaire ». Pour organisations anti-impérialistes citées plus haut seule « la lutte pour la rupture avec le système oppresseur et exploiteur » peut induire « une vraie émancipation » pour l’Afrique.
Pour ce faire, ces organisations de la société civile burkinabè organisent le samedi 2 décembre 2017 à Ouagadougou, la 2e édition des journées anti-impérialistes et de solidarité avec les peuples en lutte d’Afrique. Ces journées qui coïncident avec le centenaire de la révolution bolchévique de 1917 seront marquées par deux grandes activités.
Un grand panel public sur le thème « la révolution bolchévique d’octobre 1917 : Leçons et perspectives pour les luttes d’émancipation des peuples » est prévu au Palais de la culture Jean Pierre Guingané le 2 décembre 2017. Dans la même journée, la seconde activité sera un meeting-concert à l’espace vide de la mairie de l’arrondissement n°5 de Ouagadougou (ex mairie de Bogodogo).
Ouiry Sanou, Trésorier général de l’ODJ et porte-parole des différentes organisations promotrices, indique que « ces journées anti-impérialistes se veulent un cadre de réflexion et d’élevation de la conscience politique et idéologique » de la jeunesse burkinabè et africaine.
Ignace Ismaël NABOLE
Burkina 24
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