ONI : 150 motos pour aller vers les « personnes qui n’ont aucun papier »

publicite

Dans l’optique de doter de cartes nationales d’identité, les Burkinabè qui n’ont pas encore ces pièces qui sont « nécessaires pour la vie courante », par l’Office national  d’identification (ONI), le ministre de la sécurité a procédé ce mardi 21 novembre 2017 à la remise symbolique de 150 motos aux agents collecteurs photographes (ACP).

La suite après cette publicité

Pour sûr, « il fallait que l’on songe à la possibilité de de les doter de moyens de locomotion pour qu’ils puissent effectuer ces déplacements », a déclaré Simon Compaoré, ministre de la sécurité intérieure. Ces déplacements, c’est ceux que doivent effectuer les Agents collecteurs photographes au profit de l’ONI.

La raison : « il y a des coins où il n’y a ni brigade de gendarmerie, ni commissariat de police ». Or  justifie le ministre de la sécurité, « il faut des agents pour aller dans ces coins là pour s’adresser aux populations, recueillir leurs désidérata en matière d’établissement de carte nationale d’identité burkinabè et amener les éléments aux lieux de productions ».

En plus de ces localités éloignées des centres de production, il y a le besoin d’acquisition de cartes nationales d’identité burkinabè (CNIB) par les élèves en classe d’examen. Selon Arsène Yoda, directeur général de l’office, qui attend des ACP « des initiatives personnelles pour aller rencontrer les chefs d’établissements »,  des « instructions » leur ont été données afin qu’ils puissent « aider nos frères et sœurs qui se trouvent dans les lycées et qui doivent passer leurs examens en fin d’année ».

Avec ces motos, pronostique le directeur de l’ONI, Arsène Yoda, « dans les jours à venir on doit nettement constater une amélioration du nombre de fiches de CNIB transmises au siège (Ouagadougou) ou à Bobo-Dioulasso». Un optimisme partagé par le chef du département dont relève l’office. Simon Compaoré, estime lui aussi que ces moyens de locomotion devraient permettre d’augmenter la capacité de collecte de données permettant d’établir des CNIB  « pour ceux qui n’ont pas encore ces pièces qui sont nécessaires pour la vie courante et pour certaines activités ».

La situation sécuritaire a-t-elle prévalu ?

« Non », mais « c’est un des éléments », a répondu le ministre. L’objectif visé, indique-t-il, c’est faire en sorte que tous les Burkinabè qui sont en âge de l’avoir aient la carte nationale d’identité. Et sur ce plan, poursuit-il, il y a encore des efforts à faire. Et parce qu’ « il n’est pas rare de rencontrer certaines personnes en campagne qui n’ont aucun papier », le ministre de la sécurité, juge qu’« il faut continuer, accélérer le rythme ».

Munis de ces motos qui seront réparties sur toute l’échelle du territoire, les agents collecteurs photographes qui sont au niveau des 370 points de collectes notamment les 349 communes et les arrondissements de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso, pourront aisément collecter les informations dans certaines parties de notre territoire où il n’y a pas d’infrastructures de police et de gendarmerie pour que « beaucoup de personnes qui sont loin des villes puissent avoir accès à ce sésame » au prix « intact et fixe » de 2500 F CFA affiché par le gouvernement sur l’ensemble du territoire.

Oui Koueta

Burkina24

❤️ Invitation

Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Burkina 24 Suivre la chaine


Restez connectés pour toutes les dernières informations !

publicite


publicite

Oui Koueta

'The vitality of a country can also be measured through that of its journalists'

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
×