Santé des populations en Afrique de l’Ouest : Mettre l’accent sur la communication

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Après avoir vu avec l’épidémie à virus Ebola que le secteur de la communication dans la santé était souvent mal pris en charge, mal loti, les communicateurs sur les questions de santé de la CEDEAO ont opté de fédérer leurs efforts dans l’optique de veiller à ce que la bonne information parvienne aux populations, une possibilité pour limiter les risques de prévention, de contagion et de propagation.  

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Réunis à Ouagadougou pour la troisième rencontre du réseau des communicateurs sur les questions de santé de la communauté ouest-africaine, les 44 participants devraient être informés selon les prévisions et les attentes des organisateurs  sur les politiques en cours d’exécution de l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS).

Ils sont invités à examiner les recommandations de la rencontre précédente et proposer des actions à entreprendre pour l’année 2018 qui se profile déjà à l’horizon. S’ils y parviennent, le constat dressé par l’OOAS, qui est qu’ « en fonction des pays, force est de reconnaître qu’l reste encore beaucoup à faire pour renforcer la visibilité de vos interventions et celles de notre institution dans le domaine de la santé », ne sera plus qu’un souvenir lointain.

De même, s’ils y arrivent, c’est qu’ils auront réussi ce qui est d’une certaine importance aux yeux de Xavier Crespin, directeur de l’OOAS pour qui « la bonne information est tout aussi importante que les autres besoins humains et donc nécessaire à l’épanouissement de nos populations ». Ce point de vue est partagé par Francine Ouédraogo, secrétaire générale du ministère de la santé du Burkina. Elle aussi voit en la communication, une partie importante du développement et la réussite de l’activité humaine. D’où son invite à faire de ce volet un « élément important » dans la lutte pour le développement.

Responsables de la communication et journalistes spécialisés en question de santé réunis à Ouagadougou

Ce n’est donc pas le docteur Aloyse Waly Diouf, le président du réseau des communicateurs sur les questions de santé de la CEDEAO, qui dira pas le contraire. Il  concède qu’« en matière de communication pour la santé, il est important que la bonne information parvienne aux populations (…) par le biais de personnes suffisamment formées, suffisamment alertées ».

Au vu des milliers de décès dus à l’épidémie à virus d’Ebola, le président du réseau juge lui aussi qu’à ce stade, il était important que les communicateurs sur les questions de santé de la CEDEAO travaillent dans le cadre d’une plateforme qui met en commun les efforts de nos pays en matière de santé. Cette plateforme, ils l’ont. Et pour un début d’accompagnent et comme effort de son côté pour l’atteinte du but visé, l’OOAS a entrepris de « refondre son site web dont l’un des objectifs est de servir d’espace de collaboration ». Et son directeur de promettre en plus aux communicateurs de la CEDEAO présents à Ouagadougou que « l’OOAS ne ménagera aucun effort pour (les) soutenir ».

Oui Koueta

Burkina24

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Oui Koueta

'The vitality of a country can also be measured through that of its journalists'

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