Crise de l’école burkinabè : L’UNAPES-B donne sa position

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L’Union nationale des associations des parents d’élèves du secondaire et du supérieur du Burkina (UNAPES-B) a donné de la voix ce jeudi 14 décembre 2017 à  Ouagadougou.

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L’UNAPES-B a donné sa position sur la situation qui prévaut actuellement dans l’école burkinabè. Elle a dépeint la situation qui explique les mouvements d’humeur dans le système éducatif, tout en se basant sur le dernier rapport de la commission d’enquête parlementaire sur le système d’enseignement au Burkina Faso rendu public récemment.  

Selon le rapport, le milieu éducatif souffre d’un déficit en infrastructures face à une demande en très forte progression, la persistance d’écoles sous paillotes, un faible taux de préscolaire soit 2,9% contre une moyenne de la CEDEAO de 33,5%, entre autres.

Egalement, le nombre d’écoles publiques est passé de 6 960 à 11 292 entre 2006 et 2016. Par contre, dans le secteur privé, on est passé de 1222 à 3363 écoles sur la même période, soit une croissance de 6,7%. Quant au personnel enseignant, il compte 69 148 en 2018/2016 contre 64 177 un an plutôt, soit 4971 enseignants de plus en un an.

Hector Ardent Ouédraogo, président de l’UNAPES-B

Selon Hector Ardent Ouédraogo, président de l’UNAPES-B, l’offre éducative est nettement en deçà de la demande à l’école primaire, dans le préscolaire avec un personnel insuffisant et mal réparti.

A la suite de la photographie globale du système éducatif actuel et les problèmes auxquels les acteurs sont impliqués dans l’éducation et la formation sont confrontés, l’Union nationale des associations des parents d’élèves du secondaire et du supérieur du Burkina confirme que « c’est la combinaison de tous ces facteurs qui explique en partie les mouvements sociaux dans le monde éducatif depuis des semaines ».

La faîtière des associations de parents d’élèves a fait savoir s’être investie dès le début des grèves et autres manifestations de protestation, dans le but de créer les conditions pour rapprocher les deux parties prenantes afin qu’elles engagent des négociations dans un esprit de confiance.  

Concernant la crise à l’université, le bureau de l’UNAPES-B a expliqué qu’il s’est rapproché de l’Association nationale des étudiants burkinabè (ANEB)  avec laquelle ils ont eu des échanges.

« Nous leur avons fait comprendre qu’en tant que parents, notre rôle est de travailler à désamorcer tout ce qui peut être considéré comme crise afin que les élèves retrouvent le chemin de l’école. En plus nous avions posé la question de savoir si l’étudiant en question serait prêt à présenter ses excuses au conseil de discipline de l’université ? Ils ont fait savoir qu’ils allaient se référer à la base avant de nous répondre. Jusqu’à présent, pas réponse », a précisé l’UNAPES-B.

Lire également : « Burkina : L’ANEB lance un ultimatum »

Qu’en est-il de l’ultimatum lancé par l’association ? «Nous leur avions demandé de surseoir à cet ultimatum afin que les négociations que nous avons amorcées puissent vraiment avancer», répondu le président. 

Jules César KABORE
Burkina 24

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