Général Sadou : « Le soutien populaire dépasse tout l’équipement »
La guerre se mène aussi sur les réseaux sociaux. Tous les belligérants y posent des actions de communication. A l’heure du tout numérique où l’Internet joue un très grand rôle dans la mobilisation comme dans la déstabilisation, au ministère de la défense nationale et des anciens combattants (MDNAC), ministre et hiérarchie militaire attendent une union à l’allure d’un bouclier au profit des hommes sur le terrain pour remporter la guerre sur le front.
« Face à la situation sécuritaire préoccupante, nos forces armées nationales ont beaucoup plus besoin du soutien de la nation ». C’est la conviction du ministre de la défense nationale et des anciens combattants, Jean Claude Bouda.
Avec des hommes déployés au Sahel, en contact direct avec l’ennemi et consentant « d’énormes sacrifices » pour défendre l’intégrité territoriale et dont « beaucoup ont perdu la vie », une attitude s’impose à ses yeux. C’est celle d’« un sursaut national collectif et patriotique pour soutenir nos forces armées nationales parce que notre pays a besoin d’être défendu, de préserver son intégrité territoriale ».
Sa position est confortée par le général de brigade Oumarou Sadou, chef d’état-major général des armées (CEMGA). Les sacrifices consentis par les hommes (au nord, à l’extérieur, à l’intérieur du pays), relève-t-il, prouvent à souhait selon lui que l’armée est véritablement républicaine et est là pour sécuriser les populations.
Pour leur permettre de faire face à l’ennemi, le CEMGA promet que leurs besoins seront portés à la connaissance de qui de droit, à la nation, la connaissance des problèmes des armées pour combattre, pour vivre et aussi pour se motiver. Nul besoin, dit-il, de recourir à des manifestations violentes comme par le passé pour aboutir à l’octroi des ressources pour donner aux armées. « Que les militaires soient rassurés. La hiérarchie a le devoir de porter leurs problèmes ». De même, « la nation a l’obligation de prendre en compte les besoins de ces militaires » mobilisés pour la défense du territoire.
En plus, « la déstabilisation de notre armée aujourd’hui ne profitera à personne », a déclaré le chef d’état-major général des armées. D’où son appel à se mettre « derrière » l’armée et à lui apporter son soutien qui n’équivaut pas les centaines de milliers de francs à donner aux hommes. Et pour cause. « Le soutien populaire, dépasse tout l’équipement qu’une nation peut donner à son armée (…) Ce n’est pas seulement les armes, les avions, les chars. C’est un ensemble que nous voulons cohérent. Nous appelons à tous de nous appuyer dans cette direction », a invité le général Sadou.
Oui Koueta
Burkina24
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