Sécurité alimentaire : Chercheurs, OSC, ministères et secteur privé discutent
Un groupe d’OSC, évoluant dans le domaine agricole, veut influencer les politiques et leurs décisions par des actions de plaidoyer basées sur des évidences. Ces OSC ont choisi comme sujet de plaidoyer « Promouvoir la modernisation des exploitations familiales agricoles pour une sécurité alimentaire et nutritionnelle durable ». Les membres du groupe, réunis en atelier ce mercredi 27 décembre 2017 à Ouagadougou, réfléchissent sur les mécanismes de concertation entre les acteurs de la recherche, les ministères, les OSC et le secteur privé.
L’Organisation néerlandaise de développement (SNV) met en œuvre un programme de plaidoyer basé sur l’évidence dénommée « Voix pour le changement » de concert avec IFPRI (International Food Policies and Research Institute).
Ce programme financé par le Ministère Néerlandais des Affaires Etrangères, pour une durée de cinq ans, intervient dans six pays dont le Burkina Faso. Au Burkina, trois thématiques ont été retenues et neuf OSC sélectionnées pour la mise en œuvre du programme. Quatre OSC sont engagées dans la thématique « Sécurité alimentaire et nutrition ».
Ce sont la Coopérative de Prestation de Services Agricoles-Coobsa (COPSAC), la Fédération des Professionnels Agricoles du Burkina (FEPAB), la Fédération Nationale des Groupements Naam (FNGN) et l’Union Nationale des Producteurs de Riz du Burkina (UNPRB). Elles ont élaboré une théorie de changement assortie d’un plan de plaidoyer global de l’année 2017 pour l’ensemble des OSC.
Le groupe organise ce 27 décembre 2017 un atelier de réflexion sur les mécanismes de concertation entre les acteurs de la recherche, les Ministères, les OSC et le secteur privé.
Selon Félicitée Kambou/Yaméogo, Directrice de la COPSAC basée à Founzan, l’atelier vise à réfléchir sur la prise en compte des préoccupations des exploitants agricoles dans le développement des produits de la recherche.
« Il vise à réfléchir également sur la stratégie de vulgarisation à l’échelle des résultats de la recherche au profit des exploitations familiales agricoles et à formuler des recommandations en vue de la mise en place d’un mécanisme de concertation entre les acteurs de la recherche, les Ministères, les OSC et le secteur privé », explique-t-elle.
Didier Koulidiati est membre de l’Organisation néerlandaise de développement (SNV). Il est attendu à la fin de l’atelier, dit-il, des recommandations fortes émanant des participants, entre autres, pour permettre aux OSC d’adresser des messages forts auprès des décideurs politiques afin que des rencontres similaires puissent être perpétuées.
« Il faudrait travailler à ce que les producteurs aient des produits de recherche qui sont adaptés à la situation du moment pour faire face au changement climatique. Il faudrait aussi que les chercheurs puissent avoir les préoccupations des producteurs pour développer des produits de recherche et mettre à leur disposition. Donc, le ministère de l’agriculture et celui de la recherche scientifique qui sont des liens entre les deux doivent pouvoir s’approprier toutes ces recommandations afin que ces besoins soient pris en compte », soutient Didier Koulidiati.
Noufou KINDO
Burkina 24
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