Ouaga : Un commerçant déclare ses cartons de lait périmé à la Police
La direction de la police municipale a animé un point de presse ce jeudi 28 décembre 2017 à Ouagadougou. Au centre de la rencontre, le mauvais stationnement dans les rues, l’acquisition d’un nouveau matériel et la remise volontaire des cartons de lait périmé par un commerçant.
Remise volontaire des cartons de lait périmés à la police
Un commerçant de la ville de Ouagadougou, tout en gardant l’anonymat est parti déclarer à la police, qu’il détenait des produits alimentaires, en l’occurrence du lait périmé, dans son magasin. Il a avoué qu’il souhaiterait se débarrasser des cartons de plus de 2.400 boites de lait.
Selon Adama Pamtaba, la police municipale s’est déportée sur les lieux et après constat, les boites de lait ont été transportées à la direction générale de la police municipale. « Dans les jours qui suivront, nous allons procéder à la destruction de ces boites en collaboration avec les structures spécialisées des services de l’environnement dans les conditions sécuritaires prévues », a-t-il rassuré.
Tout en lançant un appel aux citoyens qui seront confrontés à des cas similaires, le directeur de la police de la salubrité et de la tranquillité urbaine, Paulin Kaboré, a salué l’action du commerçant pour sa démarche citoyenne. Il invite tous les autres citoyens à emboiter son pas afin de se rapprocher des services compétents pour une prise de mesures idoines.
Mauvais stationnement des véhicules
La police municipale a acquis 18 sabots de Denvers dont 5 pour les poids lourds et 13 pour les petits véhicules en 2017. Il s’agit de dispositifs utilisés par les forces de police pour immobiliser un véhicule au lieu de l’enlever.
Ces outils permettent à l’unité de stationnement de la police municipale de renforcer son action sur le terrain en saisissant des véhicules mal stationnés (stationnements gênants, dangereux, abusifs ou chargement hors gare) en les « sabotant ».
Pour le chargé de communication de la police municipale, Adama Pamtaba, les sabots seront utilisés pour tout cas de stationnement dangereux dans la ville de Ouagadougou.
« Si le conducteur n’est pas à coté, le policier peut saboter le véhicule. Souvent aussi, le véhicule est en stationnement, le conducteur est à coté mais dès qu’on demande où il est, personne ne répond, ou ils répondent « on ne sait pas où il est ». Mais une fois que vous mettez le sabot, vous allez vous rendre compte que le chauffeur est là », a-t-il témoigné.
Etat de la fourrière au 27 décembre 2017
La police municipale a saisi 11.857 engins à deux roues, 867 tricycles, 1.101 véhicules. « Les infractions les plus récurrents sont le non respect de la bande circulante, les feux tricolores pour les deux roues, la tranche d’âge qui commet plus d’infractions est de 18 à 35 ans et ce qui est écœurant presque les 60% sont des femmes », a expliqué le directeur de la sécurité publique, Victor Bazié.
Pour les 4 roues, dit-il, les infractions sont le non-respect des feux tricolores et la communication au volant et 710 animaux en divagation qui ont été capturés. « A nos jours, on n’a aucun animal dans nos fourrières puisqu’ils sont vendus aux enchères après 72 heures, si les intéressés ne se présentent pas », a confié Victor Bazié.
Saly OUATTARA
Burkina24
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