HMO : « Si quelqu’un a une cuillère de riz en trop, ça va déjà aider les enfants »

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Même s’ils n’ont pas tous la notion du temps, les enfants de l’Hôtel maternel de Ouagadougou (HMO) n’oublieront pas de sitôt la journée du 20 janvier 2018.

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La joie, la timidité, les regards curieux, le sourire et la méfiance, tous ses sentiments se côtoyaient à la fois ce samedi 20 janvier 2018 sur le visage des pensionnaires de l’Hôtel maternel de Ouagadougou (HMO) sis au quartier Patte d’Oie de la capitale burkinabè. Des personnes ont pensé à eux en ce début d’année en organisant un arbre de Noël. 

Pour Salifou Younga, administrateur des affaires sociales, directeur de l’Hôtel maternel de Ouagadougou, cela montre qu’ils comptent aux yeux de la nation, que leur avenir préoccupe les nombreux acteurs dont le personnel de HMO font « tout ce qui est de [leurs] possibilités pour leur assurer cet avenir ».

Font partie de ces structures, l’association Dunes aventure de la France avec son « « soutien continu » dans le domaine de la santé notamment pour les enfants handicapés, Josef Keller, un Allemand fait chevalier de l’ordre du mérite burkinabè, la fondation Zida Pour le Burkindi et le réseau professionnel des chefs d’entreprises du Burkina avec à sa tête Roland Achille Sow,  promoteur de Elitis et de l’hôtel Sissima de la capitale économique Bobo-Dioulasso.

Elle rend « gloire à Dieu »         

A côté de ces personnes physiques et morales qui contribuent à offrir à ces enfants victimes « des erreurs ou de l’irresponsabilité des adultes (et qui) se trouvent dans des conditions qui laissent à désirer », il y en a qui comme Michèle ont «  adopté » un enfant de l’hôtel maternel. Elle raconte.

« [Je l’ai fait] parce que moi-même je suis femme d’abord et que malheureusement Dieu ne m’a pas donné la grâce de faire un enfant moi-même ». Ce n’est pas tout comme explication. Michèle a opté de  « ne pas rester égoïste pour [elle]-même ». Africaine d’origine,  Michèle a quitté l’Allemagne où elle vit pour adopter un enfant de ce centre.

 Elle qui a attendu 5 ans avec son mari pour pouvoir avoir l’enfant. « Depuis une semaine, on est ensemble et tout se passe très bien ».

Attentive, Michèle a un appel à l’endroit de tous ceux et celles qui « peuvent faire » quelque chose pour ces enfants qui n’ont pas choisi de grandir dans ce cadre loin de la sphère familiale. « Il ne faut pas grand-chose. Les enfants ne demandent rien du tout. Ils demandent seulement des gens qui s’occupent d’eux, des gens qui sont là pour eux. Maintenant si quelqu’un a une cuillère de riz en trop, ça va déjà aider les enfants de l’hôtel maternel », formule-t-elle. 

Le père Noël, le personnel et des donnateurs responsables d’organisations non gouvernementales posant avec les pensionnaires de l’hôtel maternel de Ouagadougou.

Fousseni Ouédraogo dirige l’exécutif de la fondation Zida Pour le Burkindi. Lui, encourage le personnel d’encadrement.   « Le monde se porterait mieux si on s’occupait des enfants avec amour et compassion car les enfants d’aujourd’hui sont les décideurs de demain. Une enfance heureuse est un avenir assuré », dit-il.

La fondation mise en place par l’ancien Premier ministre Isaac Zida agit en faveur des Orphelins et autres Enfants Vulnérables (OEV). La remise des cadeaux dans le cadre d’un arbre de Noël est hautement symbolique pour Fousseni Ouédraogo. Et pour cause. « Un homme n’est jamais si grand que lorsqu’il est à genoux pour aider un enfant en situation difficile ». Ce n’est pas tout. 

Pour que ces enfants soient les bâtisseurs attendus et non des destructeurs, il faut juste s’assurer d’une chose et d’un geste à poser, selon le directeur exécutif de la fondation Zida pour le Burkindi.  « Les enfants ne sont pas des vases qu’on remplit mais du feu qu’on allume, a-t-il dit. Par conséquent, si nous allumons du bon feu, nous aurons une bonne cuisine. A contrario, si nous allumons du mauvais feu, nous risquons de nous brûler ».

Oui Koueta

Burkina24

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Oui Koueta

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Un commentaire

  1. svp faite quelque chose pour réglé le problème des professeurs car nous ne voulons pas une année blanche, je suis en classe d’examen svp faite le par pitié et par amour pour nous j vous en pris

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