Burkina : Bachir Ouédraogo veut asseoir le boom économique sur l’offre énergétique
En remplaçant Alpha Oumar Dissa avec qui il a « écrit ensemble » le programme énergétique du chef de l’Etat, Bachir Ismaël Ouédraogo, expert en énergie renouvelable, s’engage à investir dans le mixte énergétique. Cela afin de répondre à la « demande très forte » en milieu rural pour permettre à cette partie de la population d’y avoir accès, « pour ne serait-ce que lire, étudier, pour des petites choses ».
Enseignant à l’Institut international de l’eau et de l’environnement (2iE), Bachir Ismaël Ouédraogo, nouveau ministre de l’énergie, se félicite de « l’honneur fait à la jeunesse » à travers lui par le président du Faso pour relever le « défi » dans le secteur de l’énergie, « un secteur éminemment stratégique » au regard des attentes.
Travailler à réduire le coût du Kilowattheure
Anciennement coordonnateur du programme d’appui à l’entreprenariat dans les énergies renouvelables de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Bachir Ismaël Ouédraogo s’engage à « mettre toute [son] énergie à disposition » pour que le secteur de l’énergie puisse être accessible à la majorité de la population.
Le coût est aussi dans sa ligne de mire. « Nous avons l’un des Kilowattheures qui est le plus élevé de la sous-région », relève-t-il. Le Burkina Faso n’est certes pas producteur de pétrole. Et puis « il n’y a pas seulement que l’énergie fossile », note le ministre de l’énergie. Spécialiste en énergie renouvelable, il annonce qu’il explorera celle-ci en misant sur le mixte énergétique pour que « nous puissions aller de l’avant ».
Pour y arriver, « l’équipe sortante n’[ayant] pas démérité ». Le ministre entrant qui a dit avoir « écrit avec le ministre sortant le programme du président en matière d’énergie », ne demande que l’appui de ses collaborateurs. « Nous avons toutes les capacités, tout l’intellect possible pour pouvoir relever ce challenge », assure Bachir Ismaël Ouédraogo.
Ce challenge c’est accroître l’accessibilité à l’énergie tant en milieu urbain qu’en milieu rural, investir au niveau du mixte énergétique. Estimé « autour de 5% » le taux de la population ayant accès à l’électricité en milieu rural, « la demande [s’avère] très forte à ce niveau » avec des « populations rurales [qui] ont besoin d’électricité pour ne serait-ce que lire, étudier, pour des petites choses ».
De « façon intelligente », le ministre de l’énergie pense déjà aux solutions à déployer pour permettre à tous d’avoir accès à la lumière parce qu’ « avec l’énergie, c’est le début du développement ». Cela est perceptible « déjà » dans certaines communes rurales, où « dès qu’il y a l’énergie, vous voyez qu’il y a un boom économique ».
Oui Koueta
Burkina24
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