Financement du terrorisme : La Tunisie sur la liste noire des pays exposés

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La Tunisie a été inscrite ce mercredi 7 février 2018 par le parlement européen sur la triste liste noire des pays exposés au blanchiment d’argent et au financement du terrorisme. 

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Saisi par la Commission européenne, le Parlement européen a, de nouveau, mis la Tunisie en mauvaise posture. Les députés européens ont entériné ce mercredi 07 février l’ajout de la Tunisie sur la liste noire des pays défaillants en matière de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme. À la demande donc de la Commission européenne, les députés européens ont finalement décidé de la faire figurer sur cette liste où sont  déjà inscrits des pays dont notamment l’Afghanistan, l’Irak, la Syrie et le Yémen.

En décembre 2017, les ministres des Finances européens, après avoir épinglé la Tunisie au nombre des paradis fiscaux, attendaient du gouvernement de ce pays un dossier justificatif. Ce qui ne fut pas le cas. Le 23 janvier 2018, les ministres des Finances européens ont révisé leur position pour intégrer la Tunisie à une liste « grise », incluant des pays coopératrifs dans la mise en oeuvre des réformes.

La Tunisie est depuis lors rentrée dans le collimateur de la Commission européenne comme  un pays « à haut-risque et non-coopératif» susceptible d’être fortement exposé au blanchiment de capitaux et au financement du terrorisme. Cette conclusion est tirée des chiffres de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) qui mettaient à nu des incohérences comme celle des 28 000 entreprises étrangères installées en Tunisie dont 22 000 sans le moindre employé.

La décision du Parlement européen va alors être précipitée par des suspicions nées de l’annonce par la Tunisie d’ une levée de fonds de 850 millions d’euros sur la place internationale pour la mi-mars. 

Cet emprunt destiné à boucler le Budget de l’État et entamer les grands projets structurants, faute d’avoir reçu les appuis budgétaires programmés sur 2017 par des instances internationales, dont le Fonds monétaire international (FMI), risque alors d’être plombé par le verdict du Parlement européen en plus que les agences de notation telles que Moody’s, attribuent une perspective négative au pays. 

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU                                                                                                                                      Burkina24

Source: Jeune Afrique

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