Burkina: Un centre pour coordonner et répondre aux menaces

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Le Burkina Faso dispose  à présent d’un Centre national pour la coordination du mécanisme d’alerte précoce et de réponse avec une mission axée autour de la sécurité humaine incluant la prévention des attaques terroristes, des catastrophes naturelles, sanitaires et des crises alimentaires.

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Le chef du gouvernement burkinabè a inauguré le centre, initiative de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui a vu le jour suite au partenariat entre l’Etat burkinabè et l’ambassade des États-Unis au Burkina. « Cet important outil vient renforcer notre dispositif de prévention, mais aussi de prise en charge des menaces de tout genre qui plombent les efforts de développement des différents Etats », a commenté le Premier ministre Paul Kaba Thiéba.

En raison du « destin commun » des membres de la communauté, analyse le chef du gouvernement burkinabè, il y a  « la nécessité de conjuguer les efforts » pour venir à bout des menaces sécuritaires, de l’insécurité liée aux effets des changements climatiques, des épidémies et de pandémies et de la piraterie maritime.

Reçu en audience par le président du Faso, le président de la commission en fin de mission, Marcel de Souza, a confié à sa sortie qu’« il y avait des tergiversations » autour de l’implantation du centre. A la suite d’une entrevue, rapporte la direction de la communication, Roch Kaboré « a mis à disposition par décret, les experts qu’il faut ainsi que le lieu qui est l’ancienne ambassade des Etats-Unis, un site qui est bien sécurisé ».

 

De la situation en Guinée-Bissau

La destitution de l’ancien Premier ministre Domingos Simoes Pereira, chef du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée Bissau et du Cap Vert (PAIGC) par le Président Jose Mario Vaz a placé le pays depuis août 2015 dans des turbulences. Umaro Mohktar Sissoco Embalo qui est arrivé à la mi-novembre 2016 suite au limogeage de son prédécesseur Baciro Dja qui était à la tête du gouvernement depuis seulement juin 2016, vient lui aussi de rendre le tablier. Il a été remplacé par Augusto Antonio Artur Da Silva.

Le Burkina Faso, qui a ses propres problèmes sécuritaires, contribue au rétablissement de l’ordre républicain dans ce pays dans le cadre de l’Economic Community of West African States Monitoring  Group (ECOMOG).  Sixième contingent du genre, 140 gendarmes y ont été envoyés pour « contribuer au renforcement des capacités républicaines de l’Etat ».

La situation préoccupe la CEDEAO qui a pris des sanctions contre 14 députés et 05 proches du président Vaz dont son fils, Emerson Vaz. Elle a été l’objet de l’entrevue entre le président de la commission et le chef de l’Etat burkinabè cet après-midi. « Ces sanctions visent à amener les différentes parties bissau-guinéennes à appliquer l’accord de Conakry et de Bissau. Parce que les dispositions prises coûtent extrêmement chers à la Communauté et les résultats ne suivent pas », justifie le président de la commission en fin de mission, Marcel de Souza.

O.K.

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Oui Koueta

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