Foire du FESTIMA : Des oeuvres et des récriminations

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La foire commerciale constitue un des points d’attraction du FESTIMA. Des exposants venus de plusieurs villes du Burkina et d’autres pays proposent aux festivaliers divers produits. Des effets d’habillement en passant par les objets d’art, des produits de la pharmacopée. On y trouve presque du tout. Pour l’heure, ce n’est pas le grand engouement et même si certains espèrent faire de bonnes affaires à la fin du festival, d’autres relèvent cependant des difficultés d’organisation, notamment la qualité et le prix trop élevé des stands.

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Aux premiers jours de la foire du FESTIMA, les exposants n’affichent pas pour la plupart, bonne mine. Ils espèrent que les choses s’amélioreront, tout en mettant en index quelques manquements.

Jacques Ayikpon est un exposant du Bénin. « Je suis Béninois et j’expose des produits de la pharmacopée, dit-il. Cela  fait la 4e fois que  je participe au FESTIMA. Ce que je déplore, c’est l’exiguïté du site de la foire.  On préfère l’ancien coin qui est sur la route de Nouna. En plus les stands ne sont pas de bonne qualité. C’est fait en paille. Tous n’ont pas les mêmes dimensions, certains sont tordus et c’est très cher. 50 000 F CFA.  Je souhaite qu’à la prochaine édition, les organisateurs revoient cela».

Grace, une exposante de la Côte d’Ivoire, y va aussi de ses commentaires.  « Ça  va pour un début. Nous avons des vêtements de la  Turquie et du Nigeria.  La clientèle est timide pour l’instant. On espère qu’il y aura plus d’engouement vers la fin. C’est l’occasion pour nous de faire des rencontres. Mais il y a un problème au niveau de l’organisation. De nombreux exposants n’ont pas de badges. Ce qui leur complique la tâche », a-t-elle souligné.

Cheick Kanté de Bobo, lui, propose du Fasi Danfani aux clients. « C’est une belle occasion pour nous de faire des affaires même si pour le moment il n’y a pas assez de clients », dit-il.

Par contre, dans le stand de Issouf Diarra de Bobo, les touristes étrangers affluent déjà. Ils sont attirés par les objets d’art. « Je vends des colliers, des masques, des statuettes et autres, détaille-t-il. Ce festival est un cadre pour nous artisans de vendre nos œuvres et de tisser des relations. J’en suis très satisfait et je souhaite que ça puisse continuer ainsi ».

Aimé Sama, membre du comité d’organisation et responsable de la foire, reconnait que « cette année, on a eu des soucis dans l’organisation et cela est dû au renouvellement du comité d’organisation. Les membres sont à leur première expérience et c’est ce qui peut expliquer les difficultés. Par rapport à la cherté des stands, d’abord vu que l’espace est petit, le nombre de stands est réduit. En plus, nous avons estimé que comme, c’est au centre-ville il y aura plus d’engouement ».

Merveille KAPIGDOU

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