Agriculture : Première session du Comité de prévision de la situation alimentaire 2018
Afin d’actualiser l’état de la situation alimentaire et nutritionnelle et de mettre à la disposition du gouvernement des informations sur la situation alimentaire courante et projetée, la première session du comité de prévision de la situation alimentaire 2018 a eu lieu ce 22 mars 2018.
Dans le cadre de la veille sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Burkina Faso, le ministère de l’agriculture et des aménagements hydrauliques (MAAH) organise chaque année deux sessions du comité de prévision de la situation alimentaire et nutritionnelle (CPSA) qui regroupe le gouvernement et ses partenaires.
Pour le Ministre de l’agriculture et des aménagements hydrauliques (MAAH), Jacob Ouédraogo, cette première session de l’année a plusieurs objectifs spécifiques dont la présentation et validation des données sur les superficies, les rendements et les productions définitives de la campagne agricole 2017-2018.
Il s’agira également de présenter et valider les agrégats tels que les bilans céréaliers et alimentaires et les taux de couverture des besoins céréaliers. Aussi, pour le ministre, il s’agira également de présenter et valider la situation pastorale, analyser la situation alimentaire et nutritionnelle courante et présenter les perspectives à partir des résultats du cadre harmonisé.
Ainsi, pour cette session de validation des résultats définitifs de la campagne agricole 2017-2018, les différentes parties prenantes procèderont à « l’analyse de l’évolution de la situation alimentaire et nutritionnelle des populations pour la prévention des risques d’aggravation de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle notamment les personnes vulnérables », explique le ministre Jacob Ouédraogo.
Déjà à l’issue de la session d’octobre 2017, le CPSA avait fait cas de la mauvaise campagne agricole par rapport à l’année d’avant. Cela était dû en partie selon le rapport « à l’arrêt précoce des pluies, les attaques des cultures par la chenille légionnaire d’automne du maïs et les oiseaux granivores ».
Pour l’atteinte d’une sécurité alimentaire durable au Burkina, le gouvernement et ses partenaires techniques et financiers de l’avis du ministre, mettront en place un plan de riposte afin de résoudre les problèmes qui découleront de la mauvaise campagne agricole 2017-2018.
« Ce plan de riposte est dynamique puisqu’il a été préparé sur la base de résultats prévisionnels », termine le ministre.
Priscille Jinette BANSE (Stagiaire)
Burkina 24
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