Marche meeting du 5 avril sur le foncier : Rencontre entre les deux parties

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La coalition des associations pour la défense au droit au logement, a annoncé une marche sur le ministère de l’Habitat le 5 avril 2018 pour réclamer de meilleures conditions d’accès aux logements.

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En prélude à la marche meeting du 5 avril 2018, organisée par la coalition des associations pour la défense au droit de logement pour marquer leur indignation face à la crise du foncier, le ministre en charge de l’habitat a organisé une rencontre avec les différents acteurs. C’était ce mardi 3 avril 2018 à Ouagadougou.

Des audits sur les opérations de lotissement avec les associations de lutte pour la défense du droit au logement, mettre fin aux activités des sociétés immobilières, l’investissement de l’Etat dans la construction des logements sociaux au profit de la population démunie, mettre fin au projet de création de bidonville, tels sont, entre autres, les revendications du collectif pour le droit au logement.  

Le ministre en charge de l’habitat, Maurice Bonanet, a fait savoir que c’est un déficit de d’information. Selon lui, des actions sont en cours qui vont prendre en compte l’ensemble de la plateforme. Sur le plan des zones non loties, il a expliqué que le gouvernement est en train de travailler pour obtenir un processus participatif avec les différents acteurs impliqués.

Egalement, la restructuration est la formule qui sera utilisée dans ces zones qui  consiste à faire un lotissement en préservant le maximum des réalisations sur la zone. Concernant le projet des 40 000 logements, Maurice Bonanet a rappelé que la construction de 500 logements à Gaoua, était un test et cela  a couûté zéro franc à l’Etat Burkinabè pour l’acquisition le foncier.

Nébié Pama, le secrétaire général de la coalition des associations pour la défense au droit de logement

Par ailleurs, il a précisé que des textes sur l’exercice des promoteurs immobiliers sont en cours d’adoption. Il a même souhaité la mise en place d’un comité de veille avec toutes les OSC pour observer les dérapages dans le domaine foncier afin que les différents acteurs institutionnel spuissent être saisis.

Le ministre a conclu que la marche n’a pas sa raison d’être car les préoccupations sont en cours d’examen. « Maintenant on peut demander que nous puissions accélérer l’ensemble des processus mais avec la contribution de tout un chacun », a-t-il suggéré.

Cependant, ce n’est pas la perception de la coalition des associations pour la défense du droit au logement.

A l’issue de la rencontre, Nébié Pama, le secrétaire général de la coalition, a estimé que la marche sera maintenue. Pour lui, les réponses du ministre ne sont pas satisfaisantes. En ce qui concerne la marche, il a expliqué c’est pour transmettre l’ensemble des préoccupations au gouvernement.

Par rapport à la levée de la suspension de lotissement, la coalition a estimé qu’il faut faire un travail d’investigation pour situer les responsabilités et dédommager ceux qui ont été injustement brimés. Selon Nébié Pama, l’enquête parlementaire sur le foncier n’a révélé qu’une infime partie des détournements fonciers au niveau des lotissements.

Jules César KABORE

Burkina 24

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Un commentaire

  1. Dans tout ou en ait le marché attribué au indiens pour la construction des logements sociaux a bassinko depuis le conseil de ministre du 15mars 2017 au hauteur de plus de 10milliards jusqu’à présent même un mur y’a n’a pas arrêté de berner le peuple

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