Burkina : Le syndicat de l’action sociale annonce une grève de 96 heures
Le Syndicat des travailleurs de l’action sociale (SYNTAS) annonce une grève de 96 heures du 24 au 27 avril 2018 pour demander l’examen de sa plateforme revendicative.
Le syndicat des travailleurs de l’action sociale (SYNTAS) et le comité de la CCConfédération générale du travail du Burkina (CGT-B) ont organisé une rencontre avec la presse le 12 avril 2018. L’objectif était pour les deux structures, de se prononcer sur l’état de leur plateforme minimale et les perspectives de lutte, et aussi de porter leur préavis de grève à la connaissance du public.
Les membres du SYNTAS et du CGT-B ont tenu à rappeler qu’en dépit de leurs actions, la plateforme revendicative n’a pas connu un examen sérieux. Les travailleurs du ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille (MFSNF) affirment donc n’avoir pas eu gain de cause malgré leur ferme engagement et leur détermination croissante.
« Nous nous apprêtions à déposer un préavis de grève et à développer diverses formes de poursuites de la lutte quand est intervenu le changement à la tête du département », selon Juste Koumara Logobana, secrétaire général du SYNTAS.
Grève
Dans une correspondance le 8 février 2018, les deux structures syndicales ont interpellé le ministre Laurence Ilboudo Marshall, à propos de leurs préoccupations. Il s’agit, entre autres, de l’application des conclusions du comité interministériel chargé d’examiner la question de la reconstitution de la carrière du personnel des ex-garderies populaires, de la dotation des services du ministère en équipements et en moyens logistiques suffisants pour une meilleure prise en charge des publics cibles.
Les syndicalistes comptent observer un arrêt de travail de quatre-vingt-seize heures sur toute l’étendue du territoire national pour compter du 24 au 27 avril 2018. D’autres actions sont prévues, notamment des sit in dans les Hauts- commissariats, les gouvernorats et au MSFNF, sans compter la suspension de la réalisation de toutes les enquêtes sociales.
A l’issue de cet arrêt de travail, si les préoccupations ne sont pas satisfaites, les deux groupes affirment se réserver le droit d’engager d’autres actions en vue de faire aboutir leurs revendications.
Lawali Esther KY (stagiaire)
Burkina 24
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