G5 Sahel : Le radicalisme sous la loupe des ministres
Du 26 au 27 avril 2018 à Ouagadougou s’est tenue la deuxième réunion de haut niveau des ministres en charge des affaires religieuses et du culte des pays du G5 Sahel.
Le G5 Sahel est composé du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad. Pour lutter contre le radicalisme et l’extrémisme violent dans cet espace, les ministres en charge des affaires religieuses et du culte se sont rencontrées du 26 au 27 avril 2018 à Ouagadougou.
« Cela nous a permis de faire l’état des lieux de la déclaration de Niamey et de prendre un nouveau départ pour la prévention de la radicalisation et l’extrémisme violent dans les pays du G5 », a laissé entendre le ministre burkinabè en charge de l’administration territoriale, Siméon Sawadogo.
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Au terme de ces deux jours de travaux, les participants ont pris des recommandations et des résolutions. Dans le communiqué final de la rencontre, on peut retenir que les Etats membres du G5 Sahel invitent les partenaires techniques et financiers à soutenir toute action visant l’implication des femmes et des jeunes dans la lutte contre la radicalisation et l’extrémisme violent.
Egalement, ils réaffirment la nécessité d’intensifier le contrôle des réseaux de financement de la radicalisation. En outre, les Etats membres décident de se réunir une fois par an pour évaluer l’état de mise en œuvre des actions entreprises en matière de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent.
Concernant l’implication des jeunes et des femmes pour la lutte contre la radicalisation, Siméon Sawadogo a expliqué que « ce sont surtout les jeunes qui sont les plus enrôlés ». Pour lui, il faut revoir l’éducation des jeunes et la femme est la personne la mieux indiquée. Il a également fait savoir que la précarité pouvait conduire à la radicalisation
Concernant la prolifération des lieux de cultes et des sectes religieux, Thierno Amadou Omar Diallo, le Ministre des affaires religieuses et du culte du Mali, a laissé entendre que « le radicalisme est l’absence de l’autorité de l’Etat ».
A l’écouter, les terroristes attaquent les symboles de l’Etat car ils ne se reconnaissent pas cet ordre. « C’est pour cela qu’il faut une lutte doctrinale contre cette vision avec la présence de l’Etat », a-t-il suggéré.
Jules César KABORE
Burkina 24
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